Renault attend toujours impatiemment des décisions de la part de la FIA, de Liberty Media et des autres équipes pour se mettre d’accord sur les Accords Concorde de 2021, des accords qui doivent permettre la mise en place de budgets plafonnés et une meilleure redistribution des revenus pour les équipes.
Selon Jérôme Stoll, le président de Renault Sport, c’est essentiel pour garantir la présence de la marque française, qui vise les titres mondiaux à cet horizon.
"Le budget plafond envisagé est plus ou moins aligné avec ce que nous faisons aujourd’hui. Nous pouvons encore monter nos ressources d’un cran mais nous n’en sommes pas loin," dit-il.
"Nous sommes un peu le centre de gravité actuel, entre les top teams comme Mercedes, Red Bull et Ferrari qui dépensent sans compter ou presque, et les très bonnes équipes de milieu de grille. Pour nous, gagner est important, mais le coût doit être en adéquation."
Stoll est donc impatient de voir des décisions prises car il ne faut pas trop de deux ans pour tout dimensionner aux futurs plafonds.
"Les Accords Concorde se terminent dans deux ans et nous aurons besoin de visibilité sur ce que sera l’étape suivante. Mon principal problème est qu’une décision soit prise. J’ai eu plusieurs discussions avec Chase Carey à ce sujet. Il m’a promis qu’une décision serait prise en fin d’année dernière."
"Aucune décision n’a été prise, donc je vais continuer à le pousser. Dès que je le verrai de nouveau à Melbourne, ou peut-être même à Barcelone la semaine prochaine, je vais recommencer à le pousser à prendre une décision. ’Quel est ton planning ? Quand pourras-tu prendre une décision ?’ C’est crucial pour nous."