Après Bahreïn, les propos de Cyril Abiteboul et des deux pilotes Renault F1, Nico Hulkenberg et Daniel Ricciardo, ont pu paraitre un peu pessimistes.
Le patron évoquait des problèmes frustrants et inacceptables, qui témoignent des difficultés que Renault a pour passer d’un statut d’équipe de milieu de grille à celui de top team.
L’Allemand demandait lui à ce qu’on ne s’en prenne pas aux hommes de l’ombre qui conçoivent le V6 à Viry. Ricciardo lui fait écho aujourd’hui et tient aussi à dresser un tableau plus positif de la situation.
"Ce n’est que le début, mais le moteur a déjà fortement progressé," souligne Daniel Ricciardo. "Il n’est pas encore fiable mais il est plus facile de fiabiliser un moteur performant que rendre performant un moteur fiable."
"Quant au châssis en lui-même, j’ai été un peu prévenu avant de conduire la voiture qu’elle souffrait sur les bosses et les vibreurs, c’est sûr que c’est un domaine qui peut être amélioré, mais je ne pense pas qu’on en soit trop loin. Déjà, d’après ce que j’entends, c’est un peu mieux que l’an dernier, d’après ce que dit Nico."
Les progrès à venir dépendent du programme de développement de Renault.
"Quelques améliorations, des évolutions que nous aurons, l’une probablement en Chine et peut-être un autre dans les prochaines courses, nous aideront aussi à rapprocher la voiture de celles de nos rivaux. Et ça nous aidera sur les problèmes de maniabilité, de stabilité, ce genre de choses."
"C’est là que se trouve le temps au tour en F1, au niveau de l’adhérence à l’arrière, afin de pouvoir passer plus vite, et c’est mon problème. J’arrive avec beaucoup de vitesse en pensant avoir de l’adhérence, et je n’en ai pas, donc je me retrouve en difficulté à la sortie. Il y a donc des domaines qui pourraient aider parmi ceux que nous ferons progresser rapidement, je suis confiant."