Récemment, Mercedes expliquait ne pas avoir franchi la barre des 1000 chevaux avec son moteur, qui était la référence en termes de puissance depuis 2014 et se voit aujourd’hui rattrapé par la concurrence sur ce plan.
L’ingénieur qui avait confirmé cela expliquait alors que Ferrari était aussi en dessous de cette barre symbolique. En revanche, il semblerait que Renault ait franchi cette barre, comme l’a confirmé Rémi Taffin.
"Il y a certains pics de performance en qualifications" explique le responsable moteur de l’équipe. "Nous ne pouvons pas toujours avoir cette performance. En course, nous sommes au-dessus de 950 chevaux, et parfois à 960 ou 970. Cela dépend de nombreux facteurs, incluant le circuit et les températures."
Une affirmation qui n’est pas si étonnante, tant on a vu les Renault et les McLaren, équipées du V6 turbo hybride au Losange, se mêler aux luttes dans le peloton cette année et être au niveau de leurs rivales équipées de moteurs Mercedes ou Ferrari.
Une affirmation qui a semble-t-il déclenché une certaine jalousie chez la concurrence, puisque chez Mercedes, un porte-parole interrogé à ce sujet a répondu : "Nous ne parlerions pas de 1000 chevaux. Peut-être que Renault calcule cela différemment de nous. Ce qui compte pour nous, c’est le temps au tour."
Chez Red Bull, ancien partenaire de Renault, on prend la défense de Honda : "Nous sommes fiables. Peut-être que Renault a 1000 chevaux, mais nous prenons un tour à leur voiture en course."
Le mois dernier, Max Verstappen avait toutefois admis que Honda avait des progrès à faire pour rattraper les autres motoristes, et le pilote Néerlandais avait loué le mode de qualifications du bloc français.