Au cœur d’une saison très difficile qui voit Ferrari pointer à la sixième place du championnat à six courses de la fin du championnat, le directeur technique de l’équipe, Simone Resta, se montre assez peu optimiste pour les prochaines courses, et même pour l’an prochain.
La réglementation est selon lui trop peu ouverte et trop restrictive pour permettre à une équipe de faire un grand bond en performance, et il juge que 2021 n’apportera pas la possibilité de revenir sur les meilleures équipes.
"Je pourrai dessiner un nouvel aileron avant, mais mon autonomie créative continuera à être limitée" note Resta. "Tous ces gels et toutes ces limitations nous mènent à penser que ce sera difficile pour nous de rattraper le retard pris sur les leaders en une seule saison."
Avec les évolutions apportées par Ferrari, Charles Leclerc a toutefois noté des progrès, notamment en Allemagne où il s’est qualifié quatrième : "La maniabilité de la voiture était plutôt bonne. Les petites évolutions allaient dans la bonne direction. Ce n’était pas un pas énorme, mais nous ne cherchions pas cela. C’était un petit pas dans la bonne direction."
Leclerc a apprécié sa relation avec Sebastian Vettel, qui quittera Ferrari pour rejoindre Aston Martin F1 Team l’an prochain. Il se rappelle de débuts délicats entre les deux hommes mais accepte que c’était de son fait.
"C’était un peu lent à se construire, mais c’était de ma faute. J’étais tout à coup aux côtés d’un quadruple champion du monde et ça m’a un peu intimidé. Il avait déjà accompli énormément et je n’avais rien fait. Mais au fil du temps ça a progressé. Il y a eu des moments difficiles évidemment, mais hors de la piste tout s’est toujours bien passé entre nous."
Interrogé sur les conseils qu’il veut donner à Vettel avant son départ, Leclerc réagit par la négative : "Je ne me permettrai jamais cela. Il a fait plus pour ce sport que je n’ai fait et il mérite du respect."