Daniel Ricciardo a retrouvé le paddock de la F1 pour la première fois depuis qu’il n’est plus titulaire, ce week-end à Melbourne. Le pilote de développement de Red Bull était heureux de pouvoir vivre le Grand Prix d’Australie de l’intérieur avec son équipe.
"Ça se passe bien. C’est bien, les deux premières courses, je les regardais sur mon canapé. Mais j’étais encore très investi, avec le live timing et tout le reste" a révélé le vainqueur de huit courses en Formule 1.
"Mais c’est bien d’être ici ce week-end, de retrouver un peu de mes sensations. Même dans le garage, je commençais à sentir monter l’adrénaline. Cela me manque, mais je suis aussi heureux d’être là où j’en suis actuellement."
Il raconte son week-end et l’intérêt du travail effectué en Australie : "J’ai vécu le week-end comme un pilote, sans la partie pilotage. Je suis toujours à l’écoute des pilotes lors des réunions et j’ai une idée de ce que fait la voiture, de ce qu’ils cherchent à développer."
"Je pense que cela m’aidera également à mieux comprendre ce que l’équipe recherche lorsque je passerai dans le simulateur. C’est un plaisir de retrouver cette équipe et cette famille. Je suis très heureux."
Une situation "rafraîchissante" chez Red Bull
Sa position n’est pas sous pression, ce qui permet à Ricciardo de souffler et de réfléchir à un potentiel retour. Il n’exclut pas de revenir sur la grille en 2024, mais il profite de sa situation actuelle avec sérénité.
"C’est pourquoi j’avais vraiment envie de prendre du recul. Je sais que les choses vont changer au cours des prochains mois. Nous ne sommes qu’au troisième ou quatrième mois de l’année."
"J’ai déjà le temps de prendre du recul et le luxe de passer en revue ce qui s’est passé. J’ai juste repéré des choses et vu des choses qui m’ont fait penser que si je devais retourner sur la grille l’année prochaine, je ferais les choses un peu différemment."
"Cette position est assez rafraîchissante. Je sais que certaines personnes étaient préoccupées et inquiètes lorsque j’ai dit que je voulais prendre une année sabbatique, etc. Mais je pense que c’était la bonne chose à faire."