Daniel Ricciardo reconnaît qu’il n’apprécie pas les courses à huis clos cette année, avec une absence de public qui enlève du relief à ses week-ends. Il note cela évidemment pour les podiums, où les trois premiers sont en communion.
"Après la course, c’est juste bizarre, c’est très calme" a écrit Ricciardo sur les réseaux sociaux.
"Les fans nous manquent beaucoup, on le remarque de nombreuses fois pendant le week-end."
"Je pense que signer son premier podium cette année ne doit pas être aussi mémorable avec ce manque d’ambiance. Les podiums ne semblent pas normaux, les célébrations ne semblent pas normales, mais je prendrais un podium si ça m’arrivait !"
"Il y a beaucoup de moments chaque week-end où vous remarquez que les fans ne sont pas là. En premier, il y a la préparation avant la course et après l’hymne national. Nous sommes tous dans notre petite bulle au sein de nos propres équipes, sans interaction avec les autres pilotes, ou avec des gens dans le paddock."
Il admet un manque de facilité à se créer une énergie propre pour les moments en piste : "Il y a aussi le moment où nous arrivons sur les circuits chaque matin, et le manque de public... les fans vous motivent grandement au début de chaque journée et créent de l’énergie. Maintenant, c’est juste... plat."
"La course elle-même, c’est la mise en place des bouchons d’oreille, le port du casque, la vision tunnel et la concentration vers la piste, la course et la stratégie. Mais les fans peuvent changer une course."
"Je pense notamment à l’Autriche, ou à ce que cela aurait été à Spa, qui est le territoire de Max Verstappen. C’est incroyable comment un pilote peut changer la couleur d’un lieu, comme Monza l’an dernier avec la victoire de Charles Leclerc. Ce podium, les fans en rouge sur toute la piste... ce sera sûrement toujours l’un des plus beaux jours de sa vie."
S’il est heureux de découvrir de nouveaux tracés cette saison, il regrette des voyages limités : "Nous allons faire la course sur des pistes sympas que nous n’aurions pas eu l’occasion d’emprunter normalement cette année, mais la partie voyage de ce que nous faisons est ce qui me donne le plus plaisir."
"Ça me manque vraiment. Il y a des villes et des pays sympas que nous ne pouvons pas visiter cette année. Même dans un endroit comme Barcelone, qui est une ville géniale, nous avons dû rester à l’hôtel pour des raisons sanitaires. Des villes comme Austin et Montréal nous manquent."
"Cela fait partie de ce que j’ai appris à aimer de la F1, visiter les villes, voir de la musique en direct, manger la nourriture locale, parler avec les gens du pays, goûter à la culture locale. Cela me manque d’explorer une si grande partie du monde."