Daniel Ricciardo se demande si la Renault RS19 n’a pas un problème fondamental, qui expliquerait notamment que certains problèmes ne soient pas résolus malgré les directions radicalement différentes prises dans les réglages et l’exploitation de la monoplace.
"D’abord, je pense qu’on a jamais été en lutte pour la Q3, dès le départ" admet l’Australien. "Je pense qu’il y a quelque chose de fondamental avec la voiture que nous n’avons pas encore réglé, car nous avons changé beaucoup de choses en Autriche et nous avons obtenu la même issue."
Un problème dans les virages lents a été détecté et a été travaillé vendredi lors d’une simulation de qualification supplémentaire : "C’est une chose qu’on maîtrise mieux, surtout de mon côté, depuis le début d’année. Mais il semble que nous soyons de retour dans le dur."
"Nous avons changé plusieurs choses et nous avons tenté de régler le problème mais ça n’a pas aidé. C’est pour cela que je suis un peu suspicieux et curieux quant au fait qu’il pourrait y avoir quelque chose que nous ratons au sujet de la voiture. Les gars ont vérifié les réglages mais je n’ai pas eu l’impression que ça changeait grand chose."
Renault était repartie du bon pied après le Canada, où Ricciardo s’était qualifié quatrième et où les deux pilotes avaient signé un top 10, mais il avoue que la dynamique est déjà retombée : "Pour moi, c’était bien de terminer en Q3, je crois que j’en ai eu quatre d’affilée, donc c’est dommage que ça s’arrête."
"L’équipe a encore des choses à comprendre. Nous avons fait des progrès, c’est sûr. Au Canada et à Monaco, on en a eu la preuve. Mais nous sommes revenus où nous ne voulions pas et il faut comprendre. Ce n’est pas parfait, il y a encore du travail."
Il se veut rassurant pour la suite : "Je ne pense pas que ce soit une tendance. J’espère que ça n’en est pas une. Mais je veux comprendre au moins pourquoi nous n’étions pas rapides ce week-end. C’est trop facile de dire que le circuit ne nous convient pas, je sens que nous n’avons pas encore compris."