Daniel Ricciardo reconnait qu’il peine davantage cette année à extraire le maximum de performance de lui-même et de sa monoplace. Le pilote RB F1 vit des hauts et des bas et admet qu’il lui est parfois difficile d’aller chercher plus de rythme. Il réfute toutefois avoir perdu le niveau nécessaire pour la Formule 1.
"C’est difficile. On peut passer d’un jour à l’autre d’une situation à l’autre et se sentir comme si on s’accrochait à la vie. Je ne veux pas dire qu’on s’accroche à la vie, c’est extrême, mais on peut vraiment être un peu déprimé" raconte Ricciardo.
"Et puis, 24 heures plus tard, on peut se dire ’je suis de retour. Tout va bien. Tout va bien’. Je fais de mon mieux pour essayer de rester à niveau et de maintenir ce niveau constant de confiance et d’assurance, mais oui, il y a toujours des hauts et des bas."
"Je sais que je vieillis, donc je sais que c’est une excuse facile, probablement parfois, ou un point de vue facile pour certaines personnes extérieures, mais je sais que ce n’est pas ça, et je sais que certaines de mes incohérences ne viennent pas juste du fait que je vieillis."
"Je crois que j’ai dit au Canada que c’est vrai, parfois j’ai l’impression que je dois travailler un peu plus dur récemment. Mais la déception de samedi est là parce que je sais que ce n’est pas ça, je sais que je ne suis pas en train de le perdre."
"J sais que je dois juste travailler un peu plus dur pour ça. Mais je sais que c’est encore là, et donc ça me ronge un peu. Mais oui, je l’aime toujours et je m’y intéresse toujours beaucoup, alors je vais m’assurer que tout se passe bien et tout ira bien."
Pas de "cycle négatif" comme chez McLaren
L’Australien ne veut pas revivre ce qu’il a connu chez McLaren et assure que ce ne sera pas le cas : "Oui ça l’est. Je regarde en arrière, c’est drôle, parce qu’en 2021, lors de ma première saison avec McLaren, j’ai connu des hauts et des bas et je me disais déjà ’c’est un peu bizarre’.
"Mais ensuite, comparé à la deuxième saison, je me dis que la première saison n’a pas été trop mauvaise. La deuxième partie de la saison a été plutôt bonne. Alors oui, quand je pensais que c’était mauvais, ça a empiré. Et puis je pense, comme je l’ai dit, que c’est devenu un peu incontrôlable."
"Et non seulement cela a perturbé les choses sur la piste, mais en dehors de la piste, je n’étais plus aussi enthousiaste à l’idée de courir, parce qu’en fin de compte, j’ai perdu confiance en moi, et vous vous retrouvez dans ce cycle négatif. Je n’ai donc pas l’impression d’être à la hauteur."
"Et quoi qu’il arrive à partir de maintenant dans mon avenir, il est certain que, quel que soit le jour où je quitterai le sport, je ne ressentirai pas les mêmes sentiments qu’à l’époque. J’étais vraiment dans une situation différente. Donc, oui, les hauts et les bas sont différents de ceux d’il y a quelques années."