L’ancienne équipe de Daniel Ricciardo, Red Bull, est montée en puissance cette saison, avec Honda, ce dont l’Australien doutait au moment de prendre sa décision, en 2018, de quitter l’équipe autrichienne pour Renault F1.
Dans le même temps l’équipe française ne s’est pas rapprochée des meilleures, sauf du côté de son moteur, la bonne surprise de cette année.
Ricciardo a souvent dit qu’il n’avait pas regretté son choix. Et après 21 courses, et toute une saison ? C’est toujours la même chose.
"Non, je n’ai jamais atteint ce point pendant la saison et même après la dernière course. Je ne suis jamais dit ’Mais qu’est-ce que tu as fait ?’ Non... mon premier coup dur était après Bahreïn, mais ce n’était que la 2e course de la saison."
"J’étais plutôt déçu de ma propre performance, du fait de ne pas pouvoir utiliser mieux la voiture, comme Nico (Hülkenberg) à ce moment-là. C’était une réalité, je n’arrivais pas à exploiter mon potentiel avec la voiture lors d’une grosse première partie de la saison."
"En Chine, on a ensuite eu un bon week-end. Bahreïn était vite oublié. Puis nous avons progressé, malgré des désillusions. Donc non, je n’ai pas regretté une seule fois d’avoir quitté Red Bull. Ni même remis en question mon choix."
Le seul doute que Ricciardo reconnait a été de se réadapter aux luttes du milieu de peloton, bien plus complexes à gérer.
"Je me suis demandé si je pouvais le faire. Nico est expérimenté dans ce domaine et j’ai pu le voir. Je me suis dit que je ne pouvais pas le laisser prendre trop de confiance par rapport à moi sur cet aspect sinon cela allait devenir de plus en plus dur pour moi. J’ai donc dû rapidement surmonter ça, mettre de côté ce doute et réussir à m’y remettre."