Les deux derniers week-ends de Daniel Ricciardo, sur les circuits urbains de Monaco et Bakou, n’ont pas été exceptionnels pour l’Australien.
Il espérait certainement profiter de ces deux circuits atypiques pour mettre un peu plus en avant ses qualités de pilotage par rapport à une monoplace qu’il n’arrive toujours pas à régler comme il le souhaite.
Ricciardo admet que son adaptation à la MCL35M est encore un frein, même sur des tracés où les pilotes peuvent davantage faire la différence.
"Tout le monde sait que j’aime les circuits urbains. Mais dans ma situation actuelle, les circuits normaux me conviennent un peu mieux, ceux qui ne causent pas de dégâts quand on se trompe au volant."
"J’ai critiqué le Paul Ricard par le passé parce qu’il y a tant de dégagements. Mais après Bakou, il est maintenant temps de revenir sur certains circuits ’normaux’ à nouveau. Certains pilotes seront probablement heureux qu’il y ait enfin des zones de dégagement et ce sera peut-être mon cas."
"En France, je pourrais certainement aller plus à la limite, tester des choses sans craindre de rester planté dans un bac à graviers. J’espère juste pouvoir rentrer enfin dans un bon rythme."
"Avec trois courses d’affilée (France, Styrie et Autriche) et beaucoup de tours, mon développement devrait s’accélérer, espérons-le. La meilleure façon de s’améliorer est de beaucoup s’entraîner. Malheureusement, ce n’est pas si facile dans notre sport."
"Je ne peux pas juste demander à monter dans ma F1 demain, quelque part, pour faire des tours. Et même si le simulateur m’a été d’une grande aide avant Bakou, ce n’est tout simplement pas la même chose. Les murs n’y font pas mal !"
Ricciardo se fixe un premier objectif : être plus à la limite de ce qui est possible le samedi.
"Pour la France et les courses d’après, les qualifications doivent simplement être meilleures, juste pour avoir une meilleure position de départ et ainsi nous faciliter la vie pendant la course le dimanche."