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Ricciardo est heureux pour Renault F1, mais triste d’avoir oublié son shoey !

Un podium qui récompense des progrès constants

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Daniel Ricciardo a été très heureux de monter, ce dimanche au Nürburgring, sur son premier podium depuis sa victoire à Monaco, en 2018.

Le pilote Renault a cependant été moins heureux lorsqu’il a réalisé qu’il avait oublié de réaliser son fameux « shoey » (boire le champagne dans sa chaussure). Il faut dire qu’il n’avait plus l’habitude de goûter au Mumm !

« C’est vraiment mal, j’ai tout oublié. Parce que dès qu’ils ont donné le champagne, Max m’a déjà aspergé. Pour la toute première fois, ils ont refroidi les bouteilles. Normalement, le champagne est tiède, mais il était glacé. Peut-être parce qu’il fait si froid dehors, donc je pense que j’étais juste choqué par le froid. Je suis en fait triste maintenant ! »

Plus sérieusement, Daniel Ricciardo a conscience d’être passé par un long tunnel avant de remonter sur un podium. Au Nürburgring ce dimanche, il a même eu le sentiment de monter pour la première fois de sa vie sur ces marches tant convoitées...

« J’ai vraiment l’impression d’avoir signé mon premier podium. Je le dirai toujours... Ces émotions... Il y a ce sentiment quand on sort de la voiture et qu’on va embrasser l’équipe, qu’on se fait taper sur le casque, qu’on a un bon mal de tête, c’est un peu un bonheur de choc mais on sait qu’on l’a fait. Je pense aussi que c’est la première fois avec Renault, donc c’est le premier podium avec une nouvelle équipe mais, comme vous l’avez dit, cela fait deux ans et demi que je n’ai pas participé à une de ces conférences de presse d’après course, donc ça fait un moment. C’est un sentiment qui m’a manqué. J’ai l’impression que nous avons frappé à la porte de ce podium plusieurs fois, en particulier lors des quatre-cinq dernières courses où nous avons été si proches et où nous avons finalement eu l’occasion de le faire et nous l’avons saisie. Je sentais que ça allait arriver et c’est bien d’avoir fait en sorte que ça se produise, donc très, très heureux pour tout le monde. De voir Renault en bas du podium, je sais que c’est un grand jour pour tout le monde. »

Le pilote Renault a cependant eu chaud : même avec la voiture de sécurité, Sergio Pérez, en pneus plus frais, revenait sur lui à hauteur d’une demi-seconde au tour. Et après la voiture de sécurité, il a fallu contenir la Racing Point qui était revenue juste derrière... Sans cet arrêt gratuit sous la voiture de sécurité, Daniel Ricciardo aurait-il d’ailleurs pu contenir Sergio Pérez ?

« Cela allait être serré. J’essayais de gérer un peu les pneus pour avoir quelque chose à la fin mais il a commencé à me rattraper, parfois d’une seconde au tour. J’ai donc essayé d’accélérer le rythme et de ne pas être vulnérable trop tôt. Il y a eu une discussion : est-ce qu’on s’arrête aux stands ou pas ? Mais, je pense que s’il n’y avait pas eu de Safety Car, nous serions restés dehors et aurions essayé de tenir le coup - au moins de nous battre. Je pense que, vous savez, si vous rentrez aux stands et que vous ne le faites pas... si les pneus n’apportent pas beaucoup d’avantage et que nous ne revenons pas sur Pérez... alors certains pourraient dire que vous aviez la position de piste et que vous l’avez abandonnée. Donc, je pense que dans cette position, nous aurions pris le risque de rester. Et cela aurait été très serré. J’ai été un peu surpris de voir la Safety Car parce que je savais qu’elle allait nous regrouper - mais évidemment, elle nous a tous mis sur le même pneu, donc elle nous a peut-être aidé à nous accrocher à la fin. C’est un peu ça ! »

Ce podium est venu récompenser les progrès de Renault depuis au moins la Belgique...

« C’est certainement, je pense, depuis le début de l’année, une nouvelle voiture par rapport à l’année dernière, en ce sens qu’elle a été bien meilleure. L’arrière de la voiture a gagné beaucoup d’appui, ce qui nous a donné confiance pour mettre les gaz et mieux sortir du virage. C’était autour de Silverstone, je pense que nous avons eu quelques évolutions et nous avons eu l’impression de trouver un peu plus de facilité pour régler la voiture, et ce n’était pas un accident. L’année dernière, j’ai eu l’impression que nous pouvions parfois être très rapides ou bien en dehors du top 10. Je pense que maintenant, nous sommes capables d’être plus constamment cette position et que la performance est là. C’est prouvé maintenant : nous l’avons fait sur des circuits à faible et à fort appui. Donc, oui, je pense que c’est un bon package et nous devrions avoir confiance maintenant pour le reste de la saison. »

Enfin, la fameuse question du tatouage de Cyril Abiteboul, suite au pari pris par le directeur de Renaut F1, a refait surface. Pourquoi ne pas tatouer le Nordschleife sur le manager français ?

« Je pense qu’il va y avoir beaucoup de brainstorming à faire pour le tatouage de Cyril. Je suis sûr qu’il va être enthousiaste. Le premier est toujours amusant. Nous allons penser à certaines choses - mais oui, ça pourrait être ça ! »

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