Daniel Ricciardo s’attendait certainement à mieux en rejoignant Renault F1, qui n’a pas progressé depuis l’an dernier dans la hiérarchie et reste encore à bonne longueur des top teams que sont Mercedes, Ferrari et son ancienne équipe, Red Bull Racing.
Mais l’Australien est toujours "heureux de son choix". C’est ce qu’il confie à la BBC avant de s’envoler pour Singapour et la tournée des derniers Grands Prix.
"Est-ce que je veux rester ? Oui, bien sûr, parce que nous voulons passer à l’étape supérieure. Cela a toujours été mon intention en rejoignant Renault. Ce n’était pas dans mon mon idée de passer deux années tranquilles ailleurs. Je sais que certaines personnes peuvent penser ça mais je veux vraiment que ça fonctionne. Je crois que toutes les heures passées à travailler pour ça cette année montrent mon envie que nous réussissions."
Concernant les performances actuelles de Renault, qui sont plus ou moins égales à celles de McLaren, selon les circuits, Ricciardo relativise.
"Ce n’est pas négatif mais même si nous finissions 6e à chaque week-end, nous avons des objectifs bien plus élevés que ça. Nous ne serions donc toujours pas là où nous voulons être. Oui, il y a des moments où nous sommes plus loin que nous l’attendions et l’espérions. Mais je sais que l’équipe travaille dur et je m’étais préparé à ça."
"Même si j’ai beaucoup plus travaillé cette année que les années précédentes, probablement, Renault reste un environnement où je m’amuse, qui est différent, avec de nouvelles personnes, de nouvelles relations. Cela a renforcé mes attentes dans ce sport."
Ricciardo révèle être passé par quelques moments très difficiles, comme en Autriche.
"Nous n’étions pas compétitifs là-bas et je peux vous dire que dans ma tête, ça cogitait et je me disais que je ne voulais pas être là. Pas dans cette position. J’étais 14e je crois, c’était notre pire week-end. Mais j’ai vite relevé la tête, un très mauvais week-end m’a montré que j’avais encore plus de passion et d’amour pour la F1 et le fait que je veux que tout le monde chez Renault, moi aussi, retrouvions la tête."