Lors du dernier Grand Prix d’Espagne, Daniel Ricciardo a pris enfin la mesure de Lando Norris en course, finissant 6e, deux places devant son coéquipier. L’Australien, en difficulté d’adaptation depuis le début d’année, a lui-même parlé d’une « petite percée » dans le fonctionnement de sa voiture.
Pour Andreas Seidl, le directeur de l’écurie McLaren en F1, ces difficultés d’adaptation à Woking, et ces progrès au bout de quelques courses, ne sont absolument pas une surprise. L’Allemand s’y attendait entièrement et il est heureux de voir que tout se déroulé quasiment comme prévu.
« Nous savons tous quelle est la personnalité de Daniel, quel est son caractère, donc je ne dirais pas que c’est une surprise de voir comment il a abordé ces premières courses difficiles avec nous. »
« De même, du côté de l’équipe, tous ceux qui ont été impliqués dans ce processus d’intégration, que ce soit du côté de l’ingénierie ou du garage, ont fait un excellent travail pour rester calmes. »
« Nous ne sommes pas encore là où nous voulons être, là où Daniel veut être, mais comme je l’ai dit à plusieurs reprises, je suis convaincu à 100% que ce n’est qu’une question de courses supplémentaires ; et nous verrons alors les performances auxquelles nous sommes habitués de la part de Daniel. Je suis évidemment très heureux de la manière dont s’est déroulée l’intégration de Daniel dans notre équipe. »
L’adaptation de Daniel Ricciardo, poursuit Seidl, est d’autant plus essentielle pour McLaren qu’il faudra résister au retour en forme de Ferrari, pour la 3e place au classement des constructeurs. L’expérience de l’ancien pilote Red Bull sera ainsi très appréciée pour guider les évolutions progressives que recevra la MCL35M, afin de tenir en respect la voiture de Maranello.
« C’est sûr que si nous voulions avoir Daniel à bord c’était, entre autres, parce qu’il a évidemment beaucoup d’expérience ; et il sait ce dont il a besoin en tant que pilote pour aller vite. »
« C’est pourquoi j’attends avec impatience les week-ends de course où il se sentira vraiment à l’aise avec la voiture, car alors je pense que nous verrons le vrai bénéfice de Daniel, non seulement en termes de vitesse mais aussi en termes d’expérience. Ce qui nous aidera à continuer à développer la voiture avec Lando. »
« En tant que patron d’équipe, j’ai simplement besoin de deux pilotes qui se poussent l’un l’autre, qui poussent les autres voitures sur la piste. Parce que si vous voulez rester dans cette lutte au championnat des constructeurs, vous avez besoin d’avoir toujours deux voitures qui sont là, avec deux pilotes qui sont toujours en position de marquer de bons points. »