Si l’on excepte les cas Alexander Albon et Pierre Gasly (qui ont chacun effectué une moitié de saison au sein de Red Bull), Daniel Ricciardo n’aura été battu, en 2019, que par un pilote de milieu de grille : Carlos Sainz, chez McLaren. L’Australien a réussi en effet à devancer Sergio Pérez ou Lando Norris au classement et n’a ainsi pas démérité, malgré une 9e place bien sûr décevante par rapport à ses résultats bruts chez Red Bull.
Daniel Ricciardo, 9e meilleur de pilote de F1 ? Évidemment, Ricciardo estime que le classement de cette dernière saison doit être interprété, et qu’il vaut mieux que cela…
« Relativement parlant, ce n’est pas formidable, non. Je ne me vois pas comme le 9e meilleur pilote sur la grille. Je n’y prête pas trop d’attention parce que je crois que je suis meilleur. »
« Est-ce que je veux être 9e pour les quelques prochaines années, et dire, comme excuse, que je suis meilleur que ce que dit cette 9e place, mais que c’est ainsi ? Non. Je ne me vois pas comme le 9e. »
Alors que Nico Hülkenberg marquait 37 points dans la Renault, Daniel Ricciardo en a inscrit 54. La différence n’est pas massive mais est tout de même confortable pour l’Australien… Comment se juge-t-il par rapport à son coéquipier ?
« Si Nico avait marqué 100 points, alors, j’aurais été très déçu. S’il avait marqué 5 points, je me serais dit : ouah, quelle saison incroyable ! »
« Je sais que j’ai plus marqué que les 37 points de Nico, donc je ne peux être déçu. »
Bien entendu, Daniel Ricciardo veut que Renault lui offre une voiture capable de jouer les podiums à moyen terme. Mais pour sa première saison à Enstone, l’ancien pilote Red Bull se dit heureux de la manière avec laquelle il s’est adapté à ce nouvel environnement.
« Je suis OK avec cette saison… j’ai toujours su que ce serait difficile. »
« En arrivant dans une autre équipe… certains l’ont fait auparavant [faire franchement progresser l’équipe], donc ce n’est pas impossible. »
« J’ai dû plus m’adapter que, disons, Charles Leclerc. Quand vous passez d’une Toro Rosso à une Red Bull, ou d’une Alfa Romeo à une Ferrari, quand vous conduisez une nouvelle voiture qui a plus d’adhérence, c’est normalement plus facile. Il y a plus d’attentes, mais vous pouvez en faire plus au volant. C’est moins facile si vous passez de Red Bull à ici [Renault]. »
« J’ai été assez heureux de mon adaptation à tout cela, mais lors de quelques courses, je n’étais pas content de moi, j’en attendais plus. Mais je me suis bien développé. »