Daniel Ricciardo pense que les changements apportés au circuit de l’Albert Park, pour le Grand Prix d’Australie à Melbourne, signifient que la course sera "totalement différente" des événements précédents.
Le tracé d’Albert Park a été modifié pour la première fois en 26 ans d’histoire, avec la totalité de la piste refaite et plusieurs virages modifiés.
Le plus grand changement a été la suppression de l’ancienne chicane des virages 9/10, créant une nouvelle section très rapide le long de Lakeside Drive.
"Je ne m’attribue pas le mérite, mais j’étais un peu impliqué dans les discussions sur le réaménagement du circuit il y a quelques années quand ils ont eu la première idée de ce qu’il fallait faire pour essayer d’améliorer un peu la course," explique aujourd’hui Ricciardo lors d’un événement média à Melbourne.
"Melbourne, ça a toujours été une piste amusante au volant d’une F1, mais le dimanche, c’était un peu trop difficile de dépasser juste à cause du tracé et de la nature de celui-ci. Donc, vraiment, l’idée était d’essayer de libérer le potentiel et de rendre dimanche un peu plus excitant, et permettre plus de dépassements."
"Je pense que pour la course, vous allez voir un dimanche totalement différent ici à Melbourne."
Le Grand Prix d’Australie a généralement été la manche d’ouverture de la saison de Formule 1, mais pour 2022, il est revenu en tant que 3e événement du calendrier. C’est la première fois depuis 2010 que l’Australie organise une course de Formule 1 qui n’est plus en 1ère position.
"Honnêtement, comme cette course nous a manqué pendant quelques années, je suis juste reconnaissant qu’elle soit encore sur le calendrier," répond Ricciardo, lorsqu’on lui demande s’il s’était inquiété d’une éventuelle disparition de sa course à domicile.
"C’est vrai que c’est un Grand Prix qui est lointain, il est isolé, la logistique est difficile. Mais pour le moment, cela ne me dérange pas de voir sa position au calendrier, tant que nous avons un Grand Prix d’Australie, je suis content."
"Honnêtement, je ne suis pas inquiet, que ce soit le premier, le troisième ou le dixième Grand Prix, tant qu’il reste au calendrier et que nous pouvons y venir, ça me va."