Daniel Ricciardo a réalisé un bon week-end en Hongrie, pour son retour : il a battu de peu Yuki Tsunoda en qualifications, et a fini à la 13e place, bien qu’il ait été pris dans l’incident du premier tour. On notera en particulier son long relais très efficace en médiums (40 tours).
L’Australien a paru très motivé, bien plus évidemment que lors de son année calvaire chez McLaren en 2022.
Et un personnage, qui avait aussi quitté momentanément la F1, l’a motivé : Fernando Alonso.
C’est ce que Daniel Ricciardo a révélé après la Hongrie : une petite conversation avec l’actuel pilote Aston Martin F1 lui a donné quelques idées positives.
« J’ai vraiment l’impression que le fait d’avoir pris cette demi-année ‘off’, même si ce n’était pas l’année complète à laquelle je m’attendais, m’a permis de me remettre à zéro et de retrouver de l’énergie. »
« Je me souviens d’une conversation avec Fernando il y a peut-être deux ans, [mais] je n’avais pas alors l’intention de faire une pause. »
« Nous étions en train de discuter, je crois sur un vol quelque part, et il m’a dit que cette pause avait été pour lui l’une des meilleures choses qu’il ait jamais faites. »
« Cela m’a fait penser que si jamais j’en ressentais le besoin, je ne devrais pas avoir trop peur de cette pause. »
Désormais, Daniel Ricciardo semble avoir retrouvé le plaisir de la course, de voir les lumières vertes s’éteindre le dimanche...
« Bien sûr, il y a de la tension, il y a l’excitation, il y a beaucoup de ces choses, mais parfois nous oublions probablement de nous rappeler de prendre tout cela en compte et de sourire le moment venu. »
« J’essayais [en Hongrie] simplement de profiter de la situation et, bien sûr, de rester concentré, mais aussi de prendre du plaisir. »
Comment expliquer l’échec chez McLaren ?
Le passage de Daniel Ricciardo chez AlphaTauri devrait nous donner des réponses : l’Australien a-t-il réellement perdu une partie de son mojo, ou bien était-ce surtout la McLaren qui ne convenait pas du tout à son pilotage ?
Pour Daniel Ricciardo, c’est clair : la McLaren était plus adaptée à Lando Norris qu’à lui.
« J’ai eu l’impression que, pour une raison ou une autre, la McLaren ne parlait pas ma langue. »
« La McLaren parle la langue de Lando. Il sait certainement comment tirer le meilleur parti de cette voiture. »
« J’ai eu l’impression, surtout l’année dernière, d’être dans une impasse. C’était vraiment difficile d’en sortir. »
« C’est pourquoi ce temps de repos, une nouvelle équipe et un nouvel environnement ont été pour moi la meilleure chose à faire. »