Daniel Ricciardo admet qu’il a eu du mal à faire face à la gestion controversée de la pandémie de Covid-19 par son pays, l’Australie.
La situation en Australie attire désormais une large attention internationale, les autorités appliquant souvent brutalement des restrictions sévères alors que les frontières restent étroitement verrouillées.
Le gouvernement de l’État de Victoria, dont Melbourne est la capitale, a même prévenu que les membres non vaccinés du grand cirque de la Formule 1 ne recevront pas de visa pour entrer dans le pays en avril prochain.
Ricciardo dit que cette situation le touche toujours énormément, car ses parents vivent en Australie-Occidentale – l’un des États les plus étroitement contrôlés en termes de voyages.
"Je n’ai pas vu mes parents depuis 18 mois et je n’en peux plus de leurs règles !"
"Ce genre de choses peut vous épuiser et vous rendre plus vulnérable. Nous voulons toujours être des super-héros, mais la vérité est que nous ne le sommes pas vraiment."
’Vu de l’extérieur, tout a l’air rose. Nous conduisons ces missiles partout dans le monde dans de très beaux endroits, nous gagnons beaucoup d’argent et faisons le travail de nos rêves. Nous ne pouvons pas le nier, pas du tout."
"Mais cela ne change rien au fait que nous sommes humains. Nous avons aussi des émotions, nous avons besoin de relations, de cocons, d’un cercla familial, d’amis... peut-être encore plus car nous sommes sous les projecteurs."