Daniel Ricciardo est retourné chez Red Bull, mais malheureusement pour lui pas en qualité de titulaire mais de troisième pilote pour la saison 2023.
C’est en 2014 qu’il rejoignait l’écurie autrichienne après avoir fait ses gammes chez Toro Rosso. Et il se souvient qu’à l’époque, il débordait de confiance contrairement à ce qu’il a connu ces deux dernières années chez McLaren F1.
"J’avais énormément de confiance et je me disais : ’Si j’ai une voiture pour gagner cette année, alors je gagnerai," a confié l’Australien au podcast Beyond the Grid.
"C’est l’était d’esprit dans lequel j’étais. Je rejoignais bien sûr une grande équipe et la ligue supérieure, mais j’adorais ça. J’étais totalement épanoui. Je suppose que ça va dans un sens ou dans l’autre : soit vous êtes submergé par l’environnement et intimidé par toute cette pression, soit vous vous imprégnez de tout ça et vous vous dites : ’C’est facile, je vis pour ça’."
Ricciardo a-t-il vu en Lando Norris ce qu’il était lui-même en 2014 ?
"J’ai certainement vu certains éléments similaires. En fin de compte, il s’agit simplement d’un jeune pilote qui arrive et qui réussit. Lorsque vous êtes jeune, vous vous sentez invincible en termes de... peut-être que j’exagère. Mais vous savez que vous pouvez le faire. Il y a cette inconscience et vous y allez sans relâche."
"Mais je ne me dis pas que je suis trop vieux. C’est juste que vous avez moins de responsabilités à cet âge là, vous faites les choses et elles fonctionnent pour vous. Vous vous dites : ’Ouais, super. Je vais le refaire et le refaire encore’. C’est la raison pour laquelle je pense qu’il s’épanouit dans cet environnement."
Et dire que Ricciardo avait lui-même poussé Sebastian Vettel vers la sortie chez Red Bull en 2014...
"C’est un peu comme Vettel et moi, je pense que personne ne s’attendait à ce que je le batte. Soyons clairs, absolument personne ! Je ne sais même pas si mon père s’y attendait ! Et je ne dis pas que je suis meilleur que Lando, mais en rejoignant McLaren, je suppose que beaucoup de gens disaient que j’allais le battre. Mais lorsque vous êtes un ’outsider’, tout est plus facile d’une certaine manière car lorsque vous battez votre adversaire, vous n’avez pas besoin de réfléchir."