Daniel Ricciardo est revenu sur ses premiers pas chez Renault, écurie pour laquelle il pilotera en 2019. L’Australien a rejoint l’équipe française après cinq saisons chez Red Bull et revient sur sa découverte de sa nouvelle usine et de ses vacances, surtout entrecoupées de passages au siège de l’équipe.
"Je suis venu ici en fin d’année dernière quand j’ai fini ce que j’avais à faire chez Red Bull et j’ai pu voir clairement ce dont il s’agissait" se souvient Ricciardo. "Il y avait beaucoup de choses en construction et fin janvier, tout ça était fait donc j’ai passé de bonnes vacances mais je sais que tout le monde n’a pas eu du temps libre ici."
"C’est génial d’avoir pu voir tout ce qui avait été fait durant les six dernières semaines. L’équipe est sur cette trajectoire et il y règne une très bonne ambiance. Tout le monde était ravi de terminer quatrième l’année dernière, mais ce n’est pas comme si ça nous rendait heureux. Nous faisons les bonnes choses mais il faut se développer. Je sens la bonne attitude."
Il compare avec ce qu’il a connu chez Red Bull durant les années précédentes : "L’ambiance chez Red Bull était plutôt bonne. Parfois, c’était un peu plus frustrant car les attentes étaient présentes dès le début alors qu’ici, l’objectif est de progresser. Chez Red Bull, on disait ’Nous sommes champions et nous devrions l’être encore’."
"Cela ne s’est pas transformé en environnement négatif mais il a fallu plusieurs fois débuter la saison et penser que nous allions lutter pour un titre, et ça ne marchait pas, donc on réajuste les ambitions de chacun au fil de la saison. Mais en termes de personnel, je m’entendais bien avec tout le monde et c’était un bon environnement."
"Mais je pense qu’en venant ici, une partie de moi était en fait... Je ne veux pas dire inquiet, mais un mot moins dur que inquiet - peut-être inquiet - de ne pas avoir la même relation que j’avais avec certaines personnes chez Red Bull parce que dans le garage avec les mécaniciens nous avions un lien assez fort, mais déjà après quelques jours ici je n’ai pas peur que ça devienne un problème"."