Daniel Ricciardo reste toujours frustré par son abandon en Chine, et par l’absence de clairvoyance de Lance Stroll, qui l’a percuté et l’a ensuite accusé d’avoir ralenti. Le pilote RB F1 est passé à autre chose mais s’étonne que son rival n’ait pas admis ses torts et ne se soit pas excusé.
"Je suis de meilleure humeur parce que nous sommes de retour sur un circuit, et j’étais super frustré, tout abandon est super frustrant, mais celui-là l’était encore plus" a déclaré Ricciardo. "S’il avait simplement dit ’désolé, c’est ma faute’, j’aurais accepté ses excuses parce que je ne suis pas un trou du cul."
"Mais le fait qu’il pense clairement qu’il n’a rien fait de mal montre qu’il n’y a pas grand-chose à dire. Ecoutez, il est évident que si nous sommes assis l’un à côté de l’autre demain au briefing des pilotes et qu’il veut discuter, je ne vais pas l’ignorer."
Ricciardo explique qu’avec le temps, il a appris à changer sa perception des incidents, et à reconnaitre sans mauvaise foi ses erreurs : "Quand j’étais plus jeune, j’étais peut-être plus têtu et je ne m’excusais pas toujours pour quelque chose qui était de ma faute."
"Mais ces dernières années, si je fais une erreur ou si je sors quelqu’un, même si c’est 50-50, je dis ’je suis désolé d’avoir ruiné notre course’, comme avec Kevin [Magnussen] au Brésil ou avec Yuki [Tsunoda] au Mexique quand j’étais chez McLaren en 2022."
"Je ne pensais pas être fautif sur ce coup-là, mais de mon côté, je me disais que nous sommes tous rivaux, mais vous n’avez pas besoin ou envie d’avoir une cible dans le dos, vous n’avez pas besoin d’ennemis."
"Je ne vais pas jusqu’à dire que c’est un ennemi ou quoi que ce soit d’autre, c’est juste un incident et nous passerons à autre chose. Je ne le dirige pas contre lui, mais c’est mon approche et bien sûr, si j’ai des problèmes en piste avec quelqu’un, je veux en parler."
"Dans cette position, si je ne l’avais pas vu, je lui aurais envoyé un texto pour lui dire ’mec, désolé, je regardais ailleurs, tu as freiné fort et ça m’a pris par surprise’ ou autre. Mais c’est bon, je suis passé à autre chose."