Daniel Ricciardo va enfin reprendre le volant d’une F1 moderne chez Red Bull et ce sera bien la RB19, la F1 2023 actuelle qui domine le championnat. Cela se passera juste après le Grand Prix de Grande-Bretagne.
Ayant perdu son baquet McLaren à la fin de l’année dernière, l’Australien de 33 ans a accepté une offre de son ancienne équipe pour devenir pilote de réserve et ambassadeur.
Ses débuts dans la RB19 auront lieu lors des tests d’après Grand Prix à Silverstone, dédiés au développement des Pirelli 2024.
"J’espère que c’est finalement une voiture qui me rendra ma confiance. Les signes dans le simulateur sont bons."
"Je veux que ce test signifie quelque chose. J’ai fait un test au milieu de 2013, qui a finalement permis d’avoir ma place en 2014 avec l’équipe. Dix ans plus tard, je suis à nouveau dans la même position."
Cependant, l’actuel équipier de Max Verstappen, Sergio Perez, qui comme Ricciardo a également 33 ans, a déjà un contrat pour 2024 et n’a que quelques points de retard au classement des pilotes.
Lorsqu’on lui a demandé si Perez pouvait vraiment remporter le championnat cette année, Ricciardo a répondu : "C’est difficile à dire. Ça va être intéressant."
"Sauf clash énorme entre eux, Sergio sera bien là en 2024. Il a prouvé sa valeur à l’équipe et c’est enfin un adversaire pour Max. En ce qui me concerne, je dois garder l’esprit ouvert. Probablement d’ici la mi-saison, je commencerai à voir quelles autres équipes sont disponibles."
"Mais oui, revenir ici m’a rappelé à quel point Red Bull a joué un rôle dans ma carrière et à quel point j’aimerais boucler la boucle. Je ne mentirai pas."
"Ai-je imaginé gagner à nouveau avec eux ? Putain ouais. Absolument."
Mais Ricciardo n’a pas dit que son objectif pour le test de Silverstone était de montrer à Red Bull qu’il était en fait plus rapide que Perez.
"Pas tellement. C’est plus à propos de moi. Je fais ce métier depuis assez longtemps."
"Je sais que si je fais une bonne performance, ça ne passera pas inaperçu. Il ne s’agira pas de chercher un tour rapide, au bout du compte. Ça pourrait être de les surprendre un peu, du style : ’Oh merde, à la fin du deuxième tour, il était déjà à fond’.
"À la fin du test, je veux juste qu’ils soient en train de se dire : ’Oh putain, ce gars a toujours ce qu’il faut entre les jambes. Il ne se contente pas de se promener. Ce n’est pas un pilote d’essai’."