Le fantasque personnage qu’est William Storey, le patron de Rich Energy, a toutefois des objectifs bien réels en Formule 1, et ne vise rien de moins que le titre mondial dans la discipline.
Il s’était fait remarquer lors de la présentation de la Haas, que sponsorise son entreprise, en expliquant qu’il voulait battre Red Bull en piste, mais aussi sur le marché de plus en plus compétitif de la boisson énergétique.
Une chose est sûre, Rich Energy aborde la Formule 1 avec beaucoup de sérieux, ayant notamment tenté de racheter Force India l’année dernière, lorsque l’équipe - devenue depuis Racing Point - a été placé sous administration judiciaire.
"Nous n’avons pas remporté l’enchère, même si nous étions les meilleurs enchérisseurs" révèle Storey. "Après cela, nous avons été contactés par plusieurs équipes et Haas était la meilleure option. Nous voulons maintenant rester en F1 à long terme avec Haas. Je pense à 20 ans ou plus."
Et d’ajouter qu’il n’est pas là pour faire de la figuration, mais pour viser les titres moniaux : "Bien sûr. Nous ne sommes pas là pour finir seconds."
En attendant, Rich Energy ne bat pas du tout Red Bull dans les supermarchés, puisque les canettes noir et or ne sont pas trouvables : "Nous sommes en train de changer cela. Nous sommes en train d’établir notre présence en Allemagne."
Contrairement à d’autres acteurs de la F1, Storey ne s’inquiète pas du Brexit : "Ils s’inquiètent parce qu’ils pensent comme de grosses entreprises. Je suis un entrepreneur."
"Mon problème est que l’Europe veut établir des règles économiques avec des décisions politiques. Je ne m’inquiète pas du Brexit. Sur le plan purement économique, la Grande Bretagne pourrait bénéficier du Brexit."