Charles Leclerc a un peu de temps avant de voir son contrat avec Ferrari expirer : ce sera pour la fin 2024.
Les tractations n’ont pas encore commencé… en dépit de certaines rumeurs qui auraient acté une prolongation de deux ans, pour plus de 85 millions d’euros annuels.
Charles Leclerc a tenu, dans le paddock de Zandvoort, à démentir ces rumeurs…
« J’aurais aimé signer le contrat [185 millions d’euros, tel que rapporté par les rumeurs], car cela semble être une bonne affaire ! »
« Cependant il n’y a pas de nouveaux accords et aucune discussion. Mais à un moment donné, nous aurons certainement ces discussions. »
Le Monégasque sait ce qu’il veut à l’avenir : rester chez Ferrari. À très long terme ?
« Je pense que mes intentions sont claires. Et puis du côté de l’équipe, je ne sais pas, mais je ne suis pas trop inquiet non plus. Mais ce n’est pas une priorité pour l’instant. Pour l’instant, nous voulons juste essayer de travailler le plus possible sur la voiture pour revenir là où nous étions l’année dernière, c’est-à-dire nous battre pour les victoires. Ensuite, nous verrons. Mais à la fin de la saison, nous aurons certainement ces discussions. »
Rien ne presse pour ouvrir les négociations, à entendre Charles Leclerc. D’ailleurs, Lewis Hamilton n’a toujours pas prolongé chez Mercedes alors qu’il arrive en fin de contrat.
« Honnêtement, je n’ai même pas de deadline, je ne suis pas si pressé que ça. J’ai encore un an et demi, ce qui paraît peu d’une certaine manière parce que j’ai un contrat depuis cinq ans. Nous nous rapprochons donc de la fin. Mais j’ai encore beaucoup de temps. »
« Je ne suis pas inquiet. Si j’étais inquiet, j’aurais probablement entamé la discussion plus tôt. Mais je ne suis pas trop inquiet. Tout ira bien. Nous n’avons pas encore entamé la discussion, mais je serai heureux de le faire à la fin de l’année. »
« En fait, nous ne nous parlons pas de cela. Ni moi, ni eux. Nous avons tous les deux pris cette décision et je pense que c’est la bonne. Comme je l’ai dit, rien ne presse. »
Leclerc a également réagi aux propos de son patron, Frédéric Vasseur, sur sa vision du redressement de la Scuderia.
« Je suis pleinement convaincu. Vous dire si c’est dans deux mois, dans un an ou dans trois ans, c’est très difficile. J’espère pas trois ans ! Mais je suis pleinement convaincu que c’est la bonne approche à adopter. »
« Nous avons de nouveaux ingénieurs qui viennent rejoindre l’équipe. C’est un plan constant pour les prochaines années de renforcer l’équipe et je pense que c’est la bonne voie à suivre. »
« Je suis pleinement convaincu de la vision que Fred a pour l’équipe. Nous travaillons certainement dans la bonne direction. Combien de temps cela prendra-t-il ? Je ne sais pas. »