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Rigidité des F1, concentration : Stroll explique ses évanouissements

"Je pense que c’est une combinaison de choses"

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Lance Stroll est revenu en détail sur sa course du Qatar, durant laquelle le pilote Aston Martin F1 a révélé qu’il s’évanouissait. Une vidéo montre en effet sa tête se pencher de manière passive sur le côté à plusieurs reprises

"J’ai terminé neuvième et j’ai reçu deux pénalités de limite de piste, mais je m’évanouissais dans la voiture" a déclaré Stroll. "Ils ont peint les vibreurs et rétréci la piste de sorte que vous ne pouvez même pas sentir les bordures."

"Vous essayez juste de les voir, mais le problème est que vous ne pouvez pas voir où vous allez parce que vous vous évanouissez. Mais oui, je pense que c’est une combinaison de choses. C’est la limite de la piste, le fait de devoir se concentrer comme ça, la période de l’année à laquelle nous venons ici."

"La température est trop élevée et il faudrait peut-être envisager un système de ventilation pour les courses chaudes comme Singapour et ici, car les voitures sont de plus en plus rigides et lourdes. C’est une piste lisse, mais vous pouvez toujours sentir la rigidité des voitures lorsque vous passez les virages et autres."

Les commissaires "ne comprennent pas" la F1 moderne

Stroll s’est agacé des pénalités pour limites de piste, jugeant que celles-ci étaient trop contraignantes compte tenu des difficultés que rencontraient les pilotes. Avec l’ajout de nouvelles limites, la chaleur et les difficultés physiques, être précis au volant était très difficile.

"Ils ne comprennent pas ce qu’est la Formule 1 de nos jours, ce qu’ils nous font subir en nous donnant des pénalités de limite de piste, en rétrécissant la piste et en disant que nous ne pouvons pas passer sur les vibreurs parce que les pneus sont défaillants si nous le faisons."

"Je pense que la question des limites de la piste doit être abordée parce que nous avons vu cela en Autriche, nous avons vu cela ce week-end, des gens recevoir des pénalités, et ce n’est pas comme si nous gagnions un avantage quand nous sortons de la piste de cinq kilomètres."

"Ce sont 60 tours de concentration, des températures de 65 à 70 degrés dans la voiture avec des forces de 5 à 6 G. C’est ce qui est frustrant, nous nous sommes démenés, nous avons fait une bonne course pour finir neuvième en piste et 11e dans les points avec 2 pénalités. C’est vraiment un résultat frustrant de ne rien pouvoir en tirer."

Il faisait 5 degrés de plus qu’à Singapour au départ de la course, avec un taux d’humidité plus bas de 5 %, et Stroll confirme que ces conditions étaient bien plus difficiles : "Beaucoup plus dur. De plus, la température de l’air rendait son siège très chaud."

"Oui, il faisait chaud. Il brûlait. Je pense que c’est toute la voiture qui chauffe, tout le moteur, le châssis dans ces températures. Tout devient très chaud dans la voiture. Il n’y a pas beaucoup de refroidissement."

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