Kimi Räikkönen a pu profiter, comme Romain Grosjean par exemple, davantage de ces enfants à la faveur de cette période de confinement.
Le pilote Alfa Romeo s’est ainsi confié sur cette expérience originale et peut-être appréciable pour le site de la F1… et a ouvert quelques perspectives pour une éventuelle future carrière de son fils, Robin, 5 ans.
« Robin aime beaucoup le karting. Pour moi, tant qu’il aime ça, nous en ferons. »
« Je ne lui dis rien. Je lui dis juste d’être prudent et de ne pas faire de folies. Je ne lui dis pas où et comment conduire, ni de faire des temps au tour. Il s’agit qu’il prenne du plaisir. »
« Il vient d’avoir cinq ans. S’il aime ça et veut poursuivre le karting dans trois/quatre ans, peut-être que nous verrons les choses différemment. Mais pour l’instant, je suis juste heureux s’il aime quelque chose. »
« La vie change automatiquement quand on a des enfants. »
Kimi Räikkönen a également une fille, Rianna, qui elle aussi s’est mise au karting pour imiter son frère. A l’heure où la FIA veut promouvoir plus de diversité dans le sport, voici un élément intéressant – mais tout n’est encore que spéculation.
« Elle est très têtue » confie Kimi au sujet de sa fille.
« Elle dit toujours que lorsqu’elle sera un peu plus âgée, elle conduira le kart de Robin. En ce moment, elle conduit des quads électriques et d’autres trucs. Elle aime beaucoup de choses normales que les filles aiment aussi. Elle fait parfois passer un mauvais quart d’heure à Robin. C’est le chaos parfois ! »
Cette vie de famille a eu des conséquences très concrètes sur la carrière de Kimi Räikkönen, qui n’a pas choisi de raccrocher la F1 après n’avoir pas été prolongé par Ferrari suite à l’arrivée de Charles Leclerc : car Alfa Romeo, basée à Hinwil, lui donne l’opportunité d’être bien plus près de sa famille.
« Ça aide beaucoup. Quand vous devez aller faire des choses pour l’équipe, vous n’avez pas besoin de quitter le pays. Vous y êtes en 40 minutes, vous faites ce que vous avez à faire, et vous revenez en début d’après-midi. »
« Je n’ai pas d’emploi du temps. Si nous ne prévoyons pas d’aller quelque part, nous nous contentons de voir comment se passe la journée avec les enfants. Je ne veux pas savoir si j’ai quelque chose dans cinq jours. Dites-moi juste la veille ! »