Nico Rosberg comprend les pilotes qui ont passé du temps à rouler virtuellement en F1 ces derniers temps, et juge que c’est une manière intéressante pour eux de s’entraîner. Il aurait lui-même roulé sur simulateur s’il avait encore été pilote.
"Si je courais encore, je serais sur le simulateur toute la journée, j’y passerais des heures" a déclaré Rosberg. "Je suis convaincu que ça peut aider, de continuer à entraîner vos capacités."
"Imaginez si Roger Federer ne s’entraînait pas sur un court de tennis pendant cinq mois, il ne serait nulle part à son retour, et le niveau de compétences d’un pilote est le même. Je pense que le simulateur offre une petite chance d’entraîner ces compétences et de garder le niveau élevé, donc je le maximiserais."
Le champion du monde 2016 juge même que cela pourrait faire la différence à la reprise, au début du mois de juillet : "Ce sera intéressant à voir. Certains pilotes le font plus que d’autres, et je me demande s’ils pourraient avoir un avantage. Je parierais sur le fait qu’ils auront un avantage."
Hormis les essais de février, il y aura eu sept mois sans compétition pour les pilotes, et plus de quatre mois depuis leur dernier roulage, à l’exception de ceux destinés à préparer la reprise, effectués en privé par les équipes.
"Je me souviens très nettement de mes premières sorties après la pause estivale, et la pause estivale était de trois mois, ça fera cinq mois pour eux donc la pause estivale était bien plus courte."
"Et lors du premier run, vous pouvez sentir que vos capacités et votre esprit sont bien moins préparés, vous atteignez rapidement vos limites en pilotant rapidement, vous n’avez plus de capacités à mémoriser des choses ou travailler sur les réglages. Vous êtes rouillés."
"Ces gars vont le sentir aussi, je suis sûr que toute petite chose pourra aider, même aller faire du karting comme le fait Lando [Norris], et je pense que ceux qui essaient de faire au mieux pour leur préparation auront l’avantage."