Nico Rosberg estime que McLaren est dans une « spirale positive » avec sa forme en F1, et a défendu l’équipe sur sa position concernant les consignes d’équipe.
McLaren mène actuellement le classement des constructeurs avec 41 points d’avance sur Red Bull, alors que Lando Norris et Oscar Piastri sont sur le point de donner à l’équipe son premier titre depuis 1998, Norris étant également en course pour la couronne des pilotes.
Le Britannique est à 52 points du leader du championnat Max Verstappen. Piastri est à 100 points et n’est pas considéré comme un challenger réaliste. McLaren, cependant, a mis en garde contre le déploiement des consignes d’équipe et n’a pas fourni de garantie absolue que Norris serait prioritaire."
Rosberg, le champion de F1 2016, estime que le retour de McLaren de la queue de peloton début 2023 à la course au titre a été « magique ».
"C’est une spirale positive parce que tout le monde est content, cela vous motive à travailler encore plus dur et mieux, donc je pense que McLaren va devenir de plus en plus forte."
"Ils sont sur cette trajectoire ascendante incroyable, dépassant tout le monde et c’est vraiment magique à regarder."
"C’est incroyable à voir, mais, car il y a un ’mais’ : les ordres d’équipe et la gestion des pilotes ne sont pas agréables. Ce n’est pas quelque chose de drôle à faire parce que tout est une question d’émotions et j’espère qu’ils seront au top de cela pour la fin de la saison."
Rosberg, cependant, estime qu’il était bien trop tôt pour imposer des consignes d’équipe à Piastri.
"Il fera sa part quand on lui demandera de le faire."
"Il était trop prématuré de compromettre les résultats d’Oscar à ce point."
"Nous avons vu qu’il méritait de pouvoir gagner des courses parce qu’il fait un travail formidable et qu’il est toujours dans la course au championnat."
"Il peut encore mathématiquement le faire d’ailleurs. Mais si les choses se passent vraiment comme il le souhaite, à un moment donné il ne sera plus en lice et McLaren imposera des consignes d’équipe. Oscar a déjà dit qu’il l’accepterait."