Ross Brawn a confirmé qu’il resterait toujours le directeur sportif de la Formule 1, même si certaines rumeurs ont fait état d’un possible départ pour le Britannique qui a été embauché par Chase Carey il y a 4 ans, lorsque Liberty Media a repris la F1 à Bernie Ecclestone.
Stefano Domenicali, le nouveau patron de la F1 et ancien collègue de Brawn chez Ferrari, pourra toujours compter sur lui.
"Je ne sais pas d’où ces rumeurs sont sorties mais j’ai vraiment hâte d’arriver aux nouveaux défis qui nous attendent. Cela aurait été vraiment frustrant pour moi de ne pas avoir en action les nouvelles monoplaces que nous avons prévues pour 2022," confie-t-il à Racing News.
"Les défis posés par le coronavirus me motivent aussi à continuer. Il y aura un moment où j’aurais envie de stopper, prendre une vraie retraite, mais ce n’est pas encore dans mes plans."
Brawn admet qu’il travaillerait en étroite collaboration avec Domenicali, mais a nié que leur relation passée chez Ferrari puisse poser un souci de partialité potentielle.
"J’essaye de faire ce qui est juste pour la Formule 1. Parfois, c’est en faveur de Ferrari, parfois en faveur de Mercedes, parfois pas du tout. Cela n’affecte pas les décisions que nous prenons. Nous sommes suffisamment professionnels pour pouvoir mettre ce passé de côté."
Le dossier brûlant du moment reste le report par les équipes de F1 lundi de la proposition de Red Bull d’un gel du développement des moteurs. Brawn minimise les informations qui ont fuité dans les médias, pourtant confirmées par Helmut Marko !
"Je ne pense pas qu’il y avait un vote prévu. Désolé pour le malentendu, mais comme toujours en Formule 1, il y a toujours beaucoup de choses à discuter."