En mars dernier, le Grand Prix d’Australie était annulé à la dernière minute et la saison 2020 était dans le doute le plus profond. Quelques mois plus tard, la F1 referme une saison-sprint, avec 17 courses organisées depuis juillet, sur des circuits « classiques » comme le Nürburgring, Imola, sur des petits nouveaux comme Portimao ou le Mugello.
Cette capacité d’adaptation, et cette réussite sur le plan sécuritaire et sanitaire, ont été saluées par les pilotes et les patrons d’écuries après le dernier Grand Prix d’Abu Dhabi.
Ross Brawn, qui a passé des nuits blanches à organiser cette saison, tire aujourd’hui les bénéfices de cette « année particulière. »
« C’est grâce à l’ingéniosité des nombreuses personnes brillantes qui travaillent dans ce sport que nous avons pu réussir à achever ce championnat de 17 courses. »
« Les règles ont été strictes, mais elles ont été nécessaires pour que nous puissions aller courir. Nous avons effectué environ 80 000 tests PCR, avec moins de 100 résultats positifs - soit un taux de 0,11 %. C’est une statistique impressionnante qui prouve que le système de la biosphère a fonctionné. »
Cette année 2020 est aussi la dernière de Chase Carey (photo) à son poste de PDG de la Formule 1 - il deviendra président honoraire l’an prochain, et sera remplacé par Stefano Domenicali.
Le manager des sports mécaniques pour Liberty Media rend aujourd’hui hommage à Chase Carey avec qui il a tant travaillé ces derniers mois...
« Merci à notre PDG Chase Carey pour les quatre dernières années. En tant qu’"outsider" en F1, il a fait un travail remarquable pour comprendre les complexités et les nuances de notre sport. »
« Il nous a donné une nouvelle perspective sur le côté commercial et un point de vue enthousiaste sur le sport lui-même. Il a fait preuve d’un véritable leadership dans des moments difficiles. »
« D’un point de vue personnel, ce fut un plaisir de travailler avec Chase et je suis très heureux qu’il continue à faire partie de la famille en tant que président non exécutif. »