Le PDG d’Alpine F1, Laurent Rossi, a confirmé à Abu Dhabi qu’il avait bien menacé de virer Fernando Alonso et Esteban Ocon après leurs accrochages lors du Sprint du Grand Prix de São Paulo.
Otmar Szafnauer, le directeur de l’écurie, avait révélé que Rossi s’était directement mêlé des discussions dans le debriefing du samedi avec un ton assez autoritaire.
Le Français revient sur cet évènement ce matin à Abu Dhabi, avant les Libres 3 et affirmé qu’il était près à faire courir d’autres pilotes si nécessaire.
"J’ai dit à nos pilotes que tant qu’ils se comportaient comme des adultes, je les traiterais comme des adultes, afin qu’ils puissent courir librement jusqu’à ce que l’équipe soit moins bien lotie, ce qui s’est produit le week-end dernier."
"Je leur ai rappelé nos contrats et je leur ai rappelé le fait que j’ai plein de pilotes qui aspirent à courir à leur place et que ce serait dommage de finir l’année avec deux autres pilotes, même si cela me coûte cher."
"Ils ont pris leurs responsabilités et ils ont fait un travail brillant. Cela arrive à tout le monde, je suppose. C’est ce qui fait de ces pilotes d’incroyables champions. Ils ont un instinct de tueur et parfois ça va un peu trop loin. C’est aussi mon rôle de les ramener dans leur espace."
Concernant les consignes données le dimanche à Ocon, Rossi précise les choses.
"Il n’y a rien de convenu à l’avance chez nous. Nous leur avons dit que si nous devions le faire un jour à la radio, ils devraient suivre les ordres. mais il n’y avait pas d’ordres d’équipe définis."
"Nous avions deux stratégies différentes. Nous ne pouvions pas prédire ce qui serait le meilleur résultat, mais en fonction du rythme et des circonstances, nous leur avons dit que si nous devions le faire, nous imposerions un échange et ils devraient s’y conformer, ce qu’ils ont fait. C’était parfait."