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Rossi sur Gasly : même s’il venait du Bangladesh, je l’aurais pris !

L’identité française, un atout pour Alpine ?

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En 2022, Alpine court en F1 avec une voiture aux couleurs bleues et aligne deux pilotes français, et même normands, avec Esteban Ocon et Pierre Gasly.

La communication ou l’identité de l’équipe semblent ainsi de plus en plus pencher vers une affirmation de cette identité tricolore.

Alpine est-elle alors devenue une équipe plus française qu’anglaise (l’usine châssis reste basée à Enstone) ? La nationalité même de Pierre Gasly a-t-elle compté dans son recrutement ?

Laurent Rossi, le PDG d’Alpine, a été interrogé sur ces sujets : alors, le passeport prime-t-il sur d’autres considérations chez Alpine ?

« Non, pas du tout. Et ça surprend toujours tout le monde quand je le dis. Si Pierre avait été du Bangladesh, j’aurais pris Pierre. »

« Néanmoins, c’est une belle opportunité. Nous pouvons tirer parti d’avoir une équipe française, même si, pour être honnête, je suis très conscient du fait que nous sommes aussi une équipe britannique. »

Rossi rappelle donc l’ancrage d’Alpine au Royaume-Uni, avec l’usine châssis d’Enstone. La plupart des ingénieurs sont britanniques bien entendu...

« Enstone est le centre de gravité de la Formule 1, de Renault, d’Alpine. Alpine, ce n’est pas purement français, c’est donc une marque française avec un équipement britannique, si vous voulez. Nous avons donc ces deux cultures, ces deux nationalités, et j’en suis fier. »

« Cela nous aide d’une certaine manière à transmettre un peu de l’héritage Alpine, ce qui est bien, parce qu’Alpine est une marque normande. C’est plutôt cool, parce que nous voulons conserver le passé, l’héritage et le rendre actif, vous savez, en le projetant vers l’avenir. »

« Nos pilotes sont une fantastique incarnation de cet héritage, n’est-ce pas ? C’est une marque normande qui est en quelque sorte représentée par ces deux jeunes superstars prometteuses – et qui sont normandes. C’est donc une bonne chose. Cela nous convient parfaitement. »

La France, terre de passion automobile… ou pas ?

Etre une équipe ’française’ ou installée en France, poserait aussi un problème en termes d’attractivité selon Laurent Rossi : car en France, la passion des belles voitures serait moins forte que de l’autre côté des Alpes ou du Rhin...

« Cela nous aide aussi en France à véhiculer un peu cette image d’équipe française - et à rallier le public derrière nous, parce que nous ne sommes pas exactement Ferrari. En France, ce [les voitures de sport auto] n’est pas une religion. En Italie, tout le monde aime Ferrari. En France, nous aimons avoir nos propres petits conflits et désaccords. »

« Donc au moins, le public français n’a pas à choisir. Maintenant, les deux pilotes français sont dans notre équipe, nous sommes l’équipe française. »

Mais les médias ou les supporters français font-ils assez d’Alpine leur équipe nationale, comme Ferrari en Italie ?

« Je ne sais pas. Nous ne les avons certainement pas contre nous. J’ai remarqué un changement d’état d’esprit au tout début. Tout le monde était sceptique parce que c’est vrai que Renault a essayé de revenir sur les podiums pendant très, très, très, très longtemps, sans succès. Et ça a été un peu lassant pour beaucoup de gens. Nous n’y croyions plus. »

« Mais aujourd’hui on commence à percevoir une dynamique. Se classer à la quatrième place du classement des constructeurs l’année dernière était un grand progrès et je suppose qu’il se passe quelque chose maintenant - et que nous obtenons de plus en plus de soutien. Je veux dire par là que les ventes ont explosé et que les gens nous disent constamment qu’ils aiment la marque. Je suppose donc qu’il se passe quelque chose. »

Il parait tout de même que la plupart des acheteurs d’Alpine dans le monde sont... au Royaume-Uni ! Rossi voit-il beaucoup de fans français de la marque en région parisienne ?

« Ce qui est amusant, c’est que je conduis mon Alpine tous les jours, évidemment à Paris, et tout le monde lève le pouce en me voyant, ce qui est très drôle parce que la voiture existe depuis huit ans maintenant. Ce n’est pas comme si elle était toute nouvelle et que les gens la découvraient. Cette marque a une sorte de capital sympathie qu’elle véhicule. Et nous en sommes heureux. Nous voulons que cela continue ainsi. »

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