Alpine F1 a remanié son organigramme pendant l’hiver et s’est doté d’un directeur d’équipe reconnu pour savoir faire beaucoup avec peu.
Otmar Szafnauer fait partie de l’équipe depuis quelques semaines et Laurent Rossi, le PDG d’Alpine, voit déjà sa patte se mettre en place.
A-t-il déjà fait des suggestions sur la façon dont l’équipe peut améliorer les choses ?
"Oh oui !" répond Rossi à Bahreïn.
"Il a fait des suggestions dès le jour de son arrivée parce qu’il nous observait déjà l’année dernière, donc il y a deux ou trois choses qu’il a pu voir, qu’il a pu apporter, et puis, maintenant il connaît un peu mieux l’équipe, il a déjà contribué à nous aider à hiérarchiser certaines choses sur le plan opérationnel, à régler beaucoup de choses également et à planifier à long terme. Je suis donc très heureux qu’Otmar fasse déjà une différence."
Comme Szafnauer, Rossi doit composer cette année avec un format de week-end condensé sur trois jours. Qu’en pense-t-il jusqu’à présent ? Cela a-t-il vraiment changé jeudi, qui semblait être une journée encore assez chargée ? Quel impact cela a-t-il eu sur l’équipe jusqu’à présent ?
"Sur le principe je pense que ça va être bien mieux parce qu’effectivement c’est moins de jours passés sur les circuits. En réalité, en ce moment, c’est un peu dur pour les équipes parce que nous découvrons tous les voitures et avons des problèmes de fiabilité, donc c’est un peu pénible pour les équipes de tout mettre en place."
"Rien que pour nous, par exemple, rien ne s’est bien passé, ni à Barcelone, ni à Bahreïn, ni vendredi. Nous avons eu notre part de problèmes et cela met l’équipe sous la contrainte mais je pense qu’à long terme, ce sera mieux."