La question d’une 11e équipe en Formule 1 continue de se poser, alors qu’Andretti Global cherche à venir dans la catégorie reine. Laurent Rossi, le PDG d’Alpine F1, note qu’une autre équipe américaine aurait un intérêt, mais qu’Andretti doit prouver ce qu’il peut apporter aux autres équipes et à la Formule 1.
"Pour être honnête, je ne sais pas si c’est le cas. Je pense qu’Andretti est un grand nom du sport automobile, donc ça ne ferait pas de mal. En même temps, je suis très conscient du fait qu’il n’y a aucune obligation pour le cirque de tout représenter, car il n’y a que dix équipes, donc ce sera toujours injuste" a déclaré Rossi.
"Il serait logique qu’ils essaient d’obtenir cette licence. Mais encore une fois, au bout du compte, il faut que ce soit quelque chose qui apporte de la valeur à l’ensemble du cirque, et c’est à eux d’en faire la démonstration au reste des équipes. Je ne vais pas me positionner sur ce point."
Rossi reconnait que l’Amérique du Nord est désormais cruciale pour la F1, grâce à Liberty Media : "C’est ce que je pense, oui. C’est bien de voir ça, pour être honnête, car l’Amérique du Nord a apporté beaucoup au sport d’une certaine manière. Grâce à Netflix, ils ont changé la façon dont nous pratiquons ce sport, d’une certaine manière."
"Ils savent comment faire le show aux États-Unis. En fin de compte, notre industrie est aussi un spectacle. C’est un divertissement. C’est donc une bonne chose de les avoir parce qu’ils nous aident à professionnaliser le sport, à faire en sorte que tout le monde soit viable, de la meilleure équipe au dernier sur la grille."
"C’est très important parce que cela rend le sport plus viable et aussi plus agréable pour tout le monde, parce que c’est vraiment un spectacle. J’aime donc l’idée que l’Amérique du Nord aime la Formule 1 et que la Formule 1 aime l’Amérique."