George Russell, le pilote Mercedes F1, avait tiré comme d’autres pilotes la sonnette d’alarme à Las Vegas puis à Abu Dhabi concernant le rythme exigeant et la fatigue provoquée par la fin du calendrier 2023.
Alors que les pilotes ont souvent mis en avant les conditions plus précaires encore subies par le personnel des équipes, ils ont admis qu’eux aussi commençaient à ressentir de très mauvais effets de ces calendriers à rallonge et nombreux déplacements.
Mais le pire a probablement été le voyage entre Las Vegas et Abu Dhabi, avec 12 heures de décalage horaire à absorber en 4 jours à peine !
Russell a insisté sur l’impact et affirme qu’il avait vu des données suggérant l’impact du temps passé dans différents fuseaux horaires sur sa fréquence cardiaque.
"A cause des perturbations du fuseau horaire, ma fréquence cardiaque, pendant la nuit de sommeil, est en moyenne environ 25 pour cent plus élevée que si je me trouvais dans un même endroit de manière plus constante."
"J’ai passé deux semaines au même endroit cet été, ce qui est le plus long que j’ai passé en trois ans et ma fréquence cardiaque était la plus basse qu’elle ait jamais été."
"L’hiver, c’est toujours une sorte de stabilisation. Et puis dès qu’on voyage, ça augmente."
"Mais définitivement, je dors moins, je récupère moins, ce qui est tout à fait naturel quand on saute d’avion en avion, un peu partout."
"Ce n’est donc pas seulement un sentiment - il y a des données pour étayer cela."