Cette saison, George Russell s’est affirmé comme l’un des meilleurs pilotes de la grille chez Mercedes F1 et a même signé son premier succès en carrière au Brésil. Mais le Britannique a dû prendre son mal en patience avant d’en arriver là.
Le Britannique débutait chez Williams F1 en 2019 et s’affirmait rapidement comme un bon pilote en devenir. Mais faute de matériel performant, il terminait sa première année dans la catégorie reine sans le moindre point et sans espoir de briller.
Pendant ce temps-là, Lando Norris et Alex Albon, qui débutaient la même année, se faisaient davantage remarqué au volant de monoplaces plus performantes, chez McLaren et Red Bull respectivement.
Et s’il est aujourd’hui le seul de ces trois pilotes à s’être imposé en F1, Russell reconnait qu’il n’était pas évident pour lui de voir ses camarades briller aux yeux du monde entier pendant qu’il aidait son équipe à survivre en fond de peloton.
"J’ai vécu une saison vraiment unique pour ma première année en Formule 1, en rejoignant Williams qui était une équipe au bord de la faillite," a déclaré le pilote britannique.
"Durant chaque weekend, nous courions pour survivre et non pas pour performer, l’équipe devait faire en sorte de sauver 800 emplois."
"Lorsque nous sommes arrivés en Australie pour la première course, nous étions à quatre secondes du rythme dès les premiers tours de piste. La voiture tombait en morceaux et nous nous prenions deux ou trois tours. Vous vous dites alors : ’C’est ça le rêve de la Formule 1 ?’"
"Mais je pense avoir toujours gardé une vision rationnelle des choses. Et voir Alex terminer sur le podium et Lando toujours terminer dans les points, c’était difficile à accepter car nous étions en Formule 2 l’année d’avant et je les avais battus."