Toto Wolff est celui qui a fait grandir George Russell dans le programme jeunes pilotes de Mercedes ; qui lui a permis de faire ses débuts en F1 chez Williams, avant de passer (avec une année d’attente de trop, peut-être), dans l’équipe-mère : chez Mercedes.
La relation entre Toto Wolff et son pilote est donc forte : presque fusionnelle ?
Quoi qu’il en soit, pour Square Mile, c’est en des termes très élogieux, que George Russell a décrit les qualités de son patron.
« Il a fait partie intégrante de ma carrière. C’est quelqu’un de très intelligent, de très charismatique, il a largement contribué au succès de l’équipe et va jouer un rôle important dans le retour de Mercedes au sommet, après une saison difficile. »
« C’est un grand motivateur, un leader incroyable, il donne du temps à tout le monde. Qu’il s’agisse d’un chef aérodynamicien ou d’un simple mécano, il respecte tout le monde. Je pense que c’est la raison pour laquelle il a toujours une telle équipe autour de lui et une telle confiance. J’ai de la chance de travailler avec un homme aussi formidable. »
Une ascension vers la F1 évidente ou difficile ?
Avant que George Russell ne perce véritablement en F2 ou F3, sous les regards déjà enamourés de Mercedes donc, le Britannique n’a-t-il pas connu de sérieux doutes dans son ascension, notamment en karting ? Ou même auparavant ?
« Quand j’ai eu l’âge de comprendre ce que je voulais vraiment faire, il était absolument clair pour moi que la Formule 1 était ce que je voulais atteindre. À cet âge quand j’étais enfant, je pensais que ce serait facile. Je me disais : "Je vais gagner des courses, et si je gagne des courses, je serai en Formule 1, puis je serai champion du monde". C’est aussi simple que cela. »
« Ce n’est probablement qu’à l’âge de 16 ou 17 ans que la réalité m’a frappé et que j’ai compris que gagner ne suffisait probablement pas. Parfois, il faut se surpasser, surtout quand on se bat pour être un des 20 pilotes de F1 dans le monde - parmi les centaines de milliers d’enfants qui commencent le karting à un jeune âge et qui rêvent tous de cette unique opportunité. »
Désormais, George Russell est une figure bien établie du paddock, un vainqueur aussi de Grand Prix.
Lando Norris comme Max Verstappen ont fait de George Russell un futur champion du monde en puissance. Etre ainsi flatté par ses pairs, cela doit rassurer ou exciter l’orgueil de George Russell, n’est-ce pas ?
Le pilote Mercedes veut tout de même rester humble...
« Évidemment, c’est toujours agréable d’entendre des choses positives à votre sujet, mais comme je l’ai déjà dit, il y a probablement une poignée de pilotes sur la grille en ce moment qui sont tous dignes d’être champions du monde, certains sont déjà champions du monde d’ailleurs. D’autres pilotes n’ont pas encore gagné de championnat du monde – mais en remporteraient un très certainement, s’ils se trouvaient dans la bonne voiture au bon moment. »
C’est donc au tour de George Russell de flatter Lando Norris en somme !