George Russell aimerait qu’Adrian Newey rejoigne Mercedes F1 dans les prochains mois, alors que le designer quittera Red Bull début 2025. Le pensionnaire de l’équipe de Brackley ne veut toutefois pas sous-estimer l’équipe déjà en place dans l’équipe aux huit titres constructeurs.
"Bien sûr. Vous voulez avoir les meilleurs ingénieurs, les meilleurs pilotes, les meilleurs mécaniciens, vous voulez avoir les meilleurs individus dans votre équipe" a déclaré le pilote britannique.
"Mais je pense que l’équipe que nous avons ici, au cours des 12 dernières années, le groupe d’ingénieurs qui est assis dans la pièce d’à côté sont toujours les ingénieurs les plus performants que la Formule 1 ait connu au cours des 12 ou 13 dernières années."
Russell ne s’inquiète pas du fait que Newey puisse refuser de venir chez Mercedes et a confiance en son équipe pour l’avenir : "Aujourd’hui, nous traversons une période où nous n’atteignons pas le succès que l’équipe a connu il y a quelques années."
"Mais je fais confiance à tout le monde, aux gens qui ont gagné les championnats, aux nouveaux ingénieurs et aux personnes qui font partie de ce voyage, pour ramener Mercedes au sommet."
Le pilote ne sait pas si la Formule 1 va assister prochainement à un resserrement net en tête de la hiérarchie : "Je pense que les changements que nous observons dans les règlements, avec le plafonnement des coûts et le handicap de développement, vont rapprocher les concurrents."
"Mais faut-il qu’ils soient plus agressifs ? Je ne sais pas, parce que pour l’instant, personne ne peut rattraper Red Bull avec tout cela, mais nous devons nous concentrer sur nous-mêmes et continuer à faire le meilleur travail possible."
"Nous devons essayer de nous hisser plus haut dans la hiérarchie, tout en restant réalistes sur le fait que Red Bull est loin devant tout le monde et qu’il faudra peut-être attendre 2026 pour qu’elle soit réellement en mesure de disputer le titre."
Cependant, Russell reconnait aussi que voir un cycle de domination d’une équipe n’est pas étonnant : "Lorsque vous rejoignez une équipe comme Mercedes, nous sommes tous là pour gagner, et c’est la même chose pour Ferrari et McLaren."
"C’était la même chose pour Red Bull à l’époque de la domination de Mercedes, et malheureusement, c’est la Formule 1. Si vous regardez il y a 30 ans, Williams dominait, McLaren dominait, puis c’est Ferrari qui a dominé, puis Red Bull, puis Mercedes."