George Russell a ruiné sa course à Montréal en sortant de piste et en percutant le mur. Le pilote Mercedes F1 a fait une erreur légère aux conséquences lourdes, mais il explique que la voiture a peut-être souffert davantage à cause du trafic que de son accident. Selon lui, le problème de freins pourrait ne pas être consécutif au choc.
"Je suis sorti un peu large dans le virage 8. Je savais que j’allais heurter le vibreur, mais je ne m’attendais pas à ce que le vibreur saucisse réagisse aussi violemment. L’instant d’après, j’étais dans les airs. Quand j’ai atterri, j’ai perdu l’arrière et je me suis retrouvé dans le mur. Tout s’est passé très soudainement" raconte le Britannique.
"Pour être honnête, j’ai pensé que c’était fini. J’ai été surpris que nous ayons réussi à continuer. J’ai appris à Silverstone qu’il ne faut pas s’arrêter trop tôt. C’est une pilule difficile à avaler, mais c’est le sport. Une petite erreur et vous êtes puni. La voiture n’était pas parfaite à 100 % après le ravitaillement, mais elle était suffisamment bonne pour être pilotée."
"Je pense que le pincement de l’arrière était un peu trop important. J’aurais pu terminer huitième mais nous étions dans beaucoup de trafic et dans les prévisions d’avant course, évidemment, nous ne nous attendions pas à être dans cette position. C’est pourquoi les freins se sont retrouvés dans cette situation."
"Nous n’avions pas prévu" d’être dans le trafic
Interrogé sur la possibilité que le trafic ait fait surchauffer ses freins, il explique que les réglages de la monoplace prévoyaient qu’il roule dans l’air propre, et que cela a pu influer sur le refroidissement de ces pièces.
"Il faut que je regarde ça avec l’équipe, mais je suis presque sûr que c’est parce que j’étais dans le trafic. Nous n’avions pas prévu de l’être et les freins n’étaient pas dans la bonne configuration pour cela. C’était soudain et il était trop tard."
"Je pense que le problème avec les freins, c’est qu’une fois que vous avez dépassé un certain seuil d’oxydation, vous ne pouvez plus vous en remettre. Peu importe les soins que vous leur prodiguez. Ils sont juste à un rythme que vous ne pouvez pas récupérer."
La situation n’est pas encore idéale pour Mercedes F1, mais Russell se montre positif quant aux résultats et aux performances de son équipe en Espagne puis au Canada, sur deux tracés radicalement différents.
"Je pense que le fait de passer de Barcelone à ici, sur deux circuits très différents, est de bon augure pour l’avenir. Mais bien sûr, nous cherchons plus qu’une simple deuxième place. Nous devons combler l’écart qui nous sépare de Red Bull, mais cela montre clairement que nous sommes sur la bonne voie."