George Russell espère beaucoup des améliorations de la W14 sur la piste de Barcelone.
Le pilote Mercedes F1 se dit convaincu que son équipe va en apprendre "beaucoup" lors de ce Grand Prix d’Espagne et voit la saison se relancer pour eux.
"Je pense que lorsque vous regardez les performances pures, le samedi, nous sommes certainement derrière Aston Martin, Ferrari, parfois l’Alpine également," dit Russell aujourd’hui dans le paddock de Barcelone.
"Le dimanche, nous sommes un peu plus proches d’Aston Martin. Ce sera un bon test ce week-end. Je pense que nous pouvons devancer Ferrari, réduire l’écart avec Fernando [Alonso] car il est définitivement très rapide, réduire l’écart avec Red Bull et obtenir la 2e place chez les constructeurs au final."
En ce qui concerne les performances attendues de ces évolutions, Russell est prudemment optimiste.
"Tout d’abord, nous n’avons pas eu de mauvaises surprises, c’était un point positif en soi. Ce sera le vrai test. Nous n’avons rien appris à Monaco, donc ce sera là que nous dessinerons une nouvelle base et nous en tirerons les leçons pour les développements à venir."
"Nous avons fait beaucoup de changements depuis les essais de Bahreïn et nous avons appris assez rapidement dans la saison que la voiture n’était pas là où nous voulions être. Comme je l’ai dit, cela devrait être la nouvelle ligne de base et nous pourrons ensuite avoir notre mot à dire."
Alors que Russell reconnaît que les commentaires des pilotes sont un atout essentiel pour développer une voiture de F1 dans la bonne direction, le Britannique estime que les ingénieurs au sein des équipes n’obtiennent pas nécessairement le crédit qu’ils méritent.
"Chaque course et chaque fois que nous roulons en piste, nous donnons notre avis et disons ce dont nous avons besoin sur la voiture, et ce qui doit être amélioré. Chaque pilote fait plus ou moins de travail sur le simulateur, et c’est un outil vraiment utile pour développer ces voitures. Et j’essaie de mettre autant d’efforts que possible pour aider à cet égard."
"Mais en fin de compte, il revient aux concepteurs et ingénieurs, plus brillants et intelligents que nous, de livrer les pièces nécessaires. Je pense que cette perception des pilotes comme étant l’instrument clé du développement et de la réussite ou de l’échec d’une voiture n’est probablement pas vraie. Les ingénieurs et les aérodynamiciens ne sont probablement pas assez reconnus à cet égard, car ils sont le génie derrière le travail."