George Russell, qui a débuté troisième mais a terminé cinquième à Bahreïn, s’attendait à mieux en termes de rythme de course pour Mercedes F1.
Le Britannique admettait sa déception à l’arrivée, d’autant plus que les deux W15 ont perdu du temps à cause d’une surchauffe moteur à gérer. De quoi faire perdre 3 à 5 dixièmes au tour selon les ingénieurs de l’équipe.
"Nous avons tous les deux été confrontés à un problème similaire (avec Lewis), pour une raison quelconque, nous avions une surchauffe massive du moteur et la batterie ne fonctionnait pas correctement. J’ai fait un très bon départ, je suis arrivé deuxième et puis tout d’un coup, j’ai eu ces grosses alarmes rouges sur mon volant et je n’avais plus de batterie, nous avons dû couper le courant, nous perdions environ quatre dixièmes par tour rien qu’en puissance."
"C’est dommage que nous n’ayons pas pu montrer le réel potentiel de cette voiture, donc une journée un peu étrange."
"Il n’y a pas vraiment de quoi s’inquiéter, il nous suffit de mettre une carrosserie légèrement plus ouverte. Nos prévisions des conditions étaient incorrectes, nous devons donc contourner ce souci. Mais, au final, cela nous a coûté cher."
"Je pense que toutes les équipes ont peut-être cinq ou six spécifications de refroidissement différentes et nous avons opté pour notre option la plus agressive et sommes clairement allés trop loin. C’était simplement une mauvaise décision, nous avons choisi la mauvaise carrosserie pour les conditions d’aujourd’hui."
Pour Lewis Hamilton, 7e, même soucis donc.
"Personnellement, je me sens bien, physiquement je me sens bien après cette 1ère course. Je pense qu’il y a un sentiment de déception au sein de l’équipe. Je pensais que nous aurions été meilleurs aujourd’hui que nous ne l’étions. C’était une course serrée, la dégradation était élevée et comme George l’a dit, on a perdu du temps avec les températures du moteur. C’est comme ça."
"Il y a beaucoup de domaines que nous pouvons améliorer. Nous étions plus loin des Red Bull que nous ne le pensions également."
"Les points positifs avant l’Arabie Saoudite c’est que la voiture est fiable. Aujourd’hui, j’ai eu du mal avec le comportement de la voiture. J’ai tout donné mais il n’y avait pas beaucoup de performances. Si je m’étais un peu mieux qualifi", j’aurais naturellement été un peu plus haut. C’était une question de découverte sur les longs relais en conditions réelles, j’ai appris beaucoup de choses sur la voiture."