George Russell admet que son arrivée chez Mercedes F1 l’an dernier et les courses qui se sont enchainées jusque-là ne sont pas à la hauteur de ses espoirs.
Lorsque le pilote Williams F1 a été confirmé comme équipier de Lewis Hamilton, il s’attendait évidemment à jouer les victoires. Il a certes réussi à en décrocher une au Brésil l’an dernier, mais la performance est bien loin de celle qu’il imaginait.
La faute au règlement de la F1 avec le retour de l’effet de sol, que son équipe ne maitrise pas aussi bien que Red Bull notamment.
Comment vit-il la situation après 18 mois à Brackley ?
"Cela aurait pu aller de deux manières. Cela aurait pu briser tout le monde, ou cela aurait pu rassembler tout le monde. C’est heureusement la 2e option qui s’est concrétisée. Nous nous serrons les coudes."
"Il y a eu un moment, c’était le débriefing de la dernière course à Abu Dhabi l’an dernier. Andrew Shovlin [l’ingénieur de piste en chef] a prononcé un discours de fin de saison très puissant, et il venait de son cœur. Il a dit qu’il n’y avait pas d’endroit où il préférerait être qu’avec ce groupe de personnes, dans cette équipe pour tenter de s’en sortir."
"C’est difficile pour nous tous. Vous traversez cette période de vaches maigres alors que tout le monde est tellement habitué à gagner – tant de jours de gloire – et tout à coup on ne danse plus en rythme avec la chanson. Tout le monde a mis tant d’efforts sur la F1 de cette année, c’est parfois un peu démoralisant mais nous apprenons."
Ce qui est certain c’est que Russell n’a en tout cas pas brisé sa réputation de très bon pilote de F1 promis à un brillant avenir. En étant dans les chronos de Lewis Hamilton, voire devant, il s’est fait un nom. De quoi lui assurer une longue carrière ?
"Je suis réaliste, je vois la situation dans son ensemble et je reconnais qui est mon coéquipier. J’ai plaisanté avec Lewis en lui disant que le fait de rester dans le sport après sa déception de 2021 a presque sauvé ma carrière car s’il était parti après ça, les gens m’auraient pointé du doigt pour cette voiture peu performante. Le fait qu’il reste a prouvé le contraire."
"C’est drôle comment le monde fonctionne parfois. En fin de compte, la décision de quelqu’un d’autre aurait pu totalement transformer ma carrière pour le pire. C’est assez effrayant d’y penser."