Pour la deuxième course consécutive, la F1 se rend sur un tracé urbain. Cette fois, il s’agira de la piste de Bakou, connue pour ses virages à 90 degrés, sa très longue ligne droite et son deuxième secteur sinueux.
George Russell confirme qu’établir de bons réglages sera crucial ce vendredi. Le pilote Mercedes F1 ne sous-estime pas la préparation sur les autres tracés, mais admet qu’elle sera essentielle au Grand Prix d’Azerbaïdjan.
"Les EL1 et les EL2 sont toujours importants pour être sur la bonne voie, mais sur un circuit urbain, où l’on doit trouver le rythme, c’est là qu’ils sont les plus importants" a déclaré Russell dans une interview exclusive pour Nextgen-Auto.com.
"Ça l’est aussi pour les réglages, car les virages sont très similaires. Si vous avez de mauvais réglages, ça compromet vos performances partout, mais si vos réglages sont bons, ce sera bénéfique partout. C’est un circuit unique, avec beaucoup de virages similaires et dans les mêmes vitesses."
Le pilote britannique ne veut pas parier sur une course folle pour espérer un bon résultat. Comme toujours, il souhaitera faire au mieux, et essaiera de passer à travers les embûches auxquelles on assiste souvent sur la course azérie.
"On a toujours à l’esprit qu’il peut se passer davantage de choses ici que dans la moyenne. C’est toujours très excitant, et il faut être prudent jusqu’au dernier tour, car tout peut se produire. Pour nous, c’est juste une autre course, et je l’approche de la même manière, en espérant un bon résultat."
Les circuits urbains sont devenus plus compliqués avec les nouvelles monoplaces, dont les pneus 18 pouces affectent la visibilité du pilote. Russell confirme que c’est plus difficile cette saison, et que certains virages étaient critiques à cet égard en Principauté. Néanmoins, il ne s’inquiète pas spécifiquement pour ce week-end.
"La visibilité était clairement plus mauvaise à Monaco, et elle est plus mauvaise avec ces pneus de 18 pouces. Ils sont plus haut, et il y a la protection par-dessus. Mais cela dépend du type de virage."
"Entre 90 et 120 degrés je dirais, c’est le pire, car quand on regarde vers le point de corde, on regarde le pneu. A Monaco, dans les virages 7 et 18, à la Rascasse, on ne pouvait pas voir le point de corde. Cela pourrait être un problème ici, mais ça ne semblait pas trop mauvais dans le simulateur."