Les pilotes de Formule 1 ne sont pas inconscients de la situation mondiale précaire, insiste George Russell.
Même si le mouvement pour la justice sociale d’il y a quelques années, le Covid-19 et le déclenchement de la guerre en Ukraine constituent des exceptions majeures, la F1 est restée largement silencieuse sur les événements mondiaux plus récents, comme le nouveau conflit à Gaza et en Israël.
Président du GPDA, le pilote Mercedes F1 affirme que les pilotes sont sensibles à ce qui se passe et en discutent entre eux. De son côté, il se tient toujours au courant de l’actualité même s’il se concentre sur son travail quotidien.
"Je lis les informations et je vois ce qu’il se passe dans le monde."
"Certes, en F1 on vit dans une bulle et c’est évidemment la chose la plus importante de nos vies. Mais aucun pilote n’est indifférent. Nous en discutons mais nous ne pouvons pas tout dénoncer à chaque Grand Prix."
"Mais c’est seulement quand on prend du recul qu’on voit ce qu’il se passe dans le globe."
"Il y a tellement de pauvreté dans le monde. Par exemple, on était aux Etats-Unis récemment et on voyait énormément de sans-abri. C’est terrible à voir."
"Des fois on se demande pourquoi on n’en fait pas plus pour eux."