George Russell a souhaité donner son avis sur les polémiques récentes liées aux pénalités infligées par les commissaires.
Le Britannique explique pourquoi la FIA devrait revoir son approche et envisager enfin l’instauration d’un ou plusieurs commissaires permanents en Formule 1.
"Je pensais que ma pénalité était sévère, mais probablement correcte," a déclaré Russell à Mexico lorsqu’on lui a demandé de préciser sa position sur les pénalités infligées à Austin.
"Mais, je maintiens, en regardant celle de Lando, que c’était probablement correct également, mais Max aurait probablement dû être pénalisé pour avoir quitté la piste. Entre nous, nous allons d’abord discuter avec la FIA et comprendre son point de vue."
Le débat sur l’arrivée de commissaires permanents a de nouveau été relancé. Une solution qui a la faveur du pilote Mercedes F1, également directeur de l’Association des pilotes de F1, le GPDA.
"En fin de compte, les commissaires font du mieux qu’ils peuvent. Ils font de leur mieux et ils ont un ensemble de directives qu’ils suivent."
"La seule façon d’avoir une certaine cohérence est d’avoir les mêmes commissaires à chaque week-end de course. Et pour le moment, ils sont très expérimentés, mais ils sont là presque en tant que bénévoles."
"Ce n’est pas un travail rémunéré professionnellement, et si vous prenez l’exemple du football, même si la controverse persiste, un arbitre, ce sont des professionnels et c’est leur travail à plein temps."
"C’est là qu’ils gagnent leur vie. Étant donné le sport dans lequel nous évoluons actuellement, c’est probablement la direction que nous devrions prendre."
La question du financement de commissaires rémunérés à plein temps n’est toujours pas réglée et la FIA aurait besoin d’un argument convaincant pour poursuivre dans cette voie.
Sur ce front, Russell a une solution, utiliser les amendes des pilotes pour financer les commissaires de course – étant donné que lui et ses pairs manquent de clarté sur la destination de ces amendes.
"La FIA gouverne le sport, et nous devons avoir les meilleurs dans le domaine, de la même manière que vous avez les meilleurs pilotes, les meilleurs ingénieurs, les meilleurs concepteurs."
"Nous sommes maintenant à un point où nous devons avoir le meilleur commissaire, non seulement du point de vue de la conduite, mais aussi du côté technique."
"Je suis conscient que ce n’est pas facile, et que cela nécessite un financement quelque part."
"Collectivement, au sein des pilotes et du GPDA, nous avons posé des questions sur les amendes financières et sur leur destination également, car nous avons demandé un peu de transparence sur ce front."
"Il semble un peu ridicule qu’un pilote écope d’une amende de 50 000 euros pour avoir marché sur une piste de course, mais que cette amende de 50 000 euros serve à financer les meilleurs commissaires du monde, peut-être que nous ne serons pas si contrariés."