11e des qualifications à Portimao, George Russell a gagné son surnom de « Monsieur Samedi » dans le paddock, notamment parce qu’il brille dans cet exercice – il a battu 40 à 0 ses coéquipiers successifs, et n’a jamais été éliminé en Q1 cette année.
Or Monaco est justement le Grand Prix de l’année où le samedi compte le plus : n’est-ce pas là une immense occasion pour le Britannique de débloquer enfin son compteur points avec Williams ? Il réagissait avec beaucoup d’appétit en conférence de presse à Monaco…
« Nos performances du samedi ont été très solides et évidemment, ici plus que jamais, les qualifications sont les plus importantes. Je ne pourrais pas vous dire comment notre voiture se comportera dans ces rues ; nous avons eu plus de difficultés à Bahreïn que sur deux des trois autres circuits, qui ont des virages un peu moins rapides, plus à 180 degrés, ce qui est le cas ici à Monaco. »
« Sur le papier, jusqu’à présent, nous sommes probablement la huitième ou neuvième équipe la plus rapide en qualification, et la neuvième équipe la plus rapide en course, mais j’espère que nous pourrons trouver un peu de magie, comme nous l’avons fait dans certaines courses auparavant le samedi après-midi, juste pour gagner quelques dixièmes de plus. Et sur un circuit comme celui-ci, cela peut faire la différence entre P15 et P9. »
George Russell est d’autant plus impatient qu’il adore le tracé princier...
« J’adore ça, Monaco. En 2019 pour ma saison de rookie, c’était la première course où je me suis vraiment senti à l’aise et aux commandes de la voiture et la course était si excitante... quand vous êtes dans le rythme, dans une zone, c’est là que les murs semblent presque disparaître et que vous oubliez presque qu’ils sont là. »
« Ce matin encore, j’ai passé en revue un grand nombre de choses que nous faisions en 2019, personnellement en tant que pilote et avec mon groupe d’ingénieurs, et nous avons fait tellement de chemin que c’est presque drôle de regarder en arrière. »
« Évidemment, ce n’était que ma [sixième] course en Formule 1 à l’époque et nous, en tant que groupe, nous avons tellement progressé ; et évidemment nous avions une voiture très difficile en 2019, donc je suis vraiment excité d’y aller, et ce serait incroyable si nous pouvions avoir une performance stellaire et extraordinaire. »
De l’autre côté du garage, les attentes seront moins élevées du côté de Nicholas Latifi : notamment parce que le Canadien découvrira pour la première fois le tracé du Rocher dans une F1, après l’annulation du Grand Prix l’an dernier.
« Je suis super excité. Ce sera mon premier circuit urbain dans une Formule 1 si je ne me trompe pas, à moins que vous ne comptiez Montréal, mais ce n’est pas vraiment un circuit urbain complet. »
« J’ai évidemment piloté ici de nombreuses fois dans les catégories juniors, mais je suis très excité à l’idée d’avoir la chance de le découvrir maintenant dans une voiture de F1, ce qui, j’en suis sûr, sera quelque chose de très spécial. J’ai hâte de commencer, j’ai l’impression qu’il y a eu toute une préparation car c’est un événement spécial. C’est aussi la 750e course de l’équipe, alors j’ai hâte de prendre la piste. »