Au Nürburgring aujourd’hui, George Russell est d’abord revenu sur son week-end difficile en Russie, où la Williams n’était pas à son avantage, et où les Pirelli n’ont pas convenu au Britannique et à sa monture.
"Ce sport est dominé par les pneus et l’aérodynamique et si l’un des deux ne vous convient pas, vous avez un problème" a déclaré Russell, avant de se pencher sur ce qui l’attend ce week-end, avec des températures autour des 10 degrés prévues : "Il semble qu’il va pleuvoir, ce qui pourrait de toute façon rendre les choses intéressantes."
"Vous devez piloter de manière agressive. Il y a un certain nombre de choses que vous pouvez faire pour augmenter la température des pneus, mais cela va être difficile ici. Les pneus ne sont pas conçus pour ce genre de températures."
Pour Nicholas Latifi, le circuit pourrait mieux convenir à la Williams et lui permettre d’afficher de meilleures performances que lors du Grand Prix de Russie : "Si nous avons un week-end sec, nous pouvons passer un meilleur week-end ici qu’à Sotchi."
"Nous avons un peu changé notre approche. Nous sommes généralement forts le samedi, mais nous voulons être plus forts le dimanche. Le temps semble être imprévisible ce week-end. Nous espérons pouvoir en profiter lorsque l’occasion se présentera."
Quelques semaines après l’annonce du rachat de Williams par Dorilton Capital, et près de quatre semaines après le départ de la famille du même nom à la tête de l’équipe, Russell révèle que peu de changements ont été ressentis, mais assure que cela est normal.
"Il faut prendre le temps de faire des plans. En ce sens, je pense que c’est une bonne chose que nous ne voyons pas immédiatement des changements dans tous les domaines. Je suis sûr que leur vision sera plus claire au début de la saison 2021."
Interrogé sur ses craintes pour la F1, peu après l’annonce du départ de Honda, Russell reste confiant : "C’est dommage, mais nous avons tous eu une réunion il y a quelques courses sur l’avenir de notre sport."
"La nouvelle réglementation sur les moteurs a également été discutée, ce qui était très intéressant. Ils sont très intelligents, ils savent ce dont la Formule 1 a besoin. Je ne m’inquiète pas pour l’avenir du sport."