C’était l’invité surprise à Bakou ! George Russell a terminé en effet sur le podium, à la 3e place, alors qu’il avait passé toute la course en 5e.
C’est seulement grâce à l’accident entre Sergio Pérez et Carlos Sainz que le pilote Mercedes F1 était monté sur le podium… mais il avait tout de même su battre à la régulière par exemple Max Verstappen ou Lewis Hamilton, et facilement.
À Singapour, George Russell peut-il viser un deuxième podium de suite, cette fois à la régulière ? Il ne s’avance pas...
« De toute évidence, l’Azerbaïdjan était très unique en son genre. Singapour est unique en son genre aussi. Et il y a beaucoup de circuits de ce type au calendrier. »
« La concurrence est si resserrée aujourd’hui aux avant-postes. Un ou deux dixièmes peuvent faire la différence, ce qui est très excitant. Nous pouvons créer la surprise. »
L’an dernier, George Russell avait failli doubler Carlos Sainz en tête de la course à Singapour, avant de perdre le contrôle de la voiture.
La Mercedes F1 peut-elle aussi bien marcher cette année dans la cité-État ?
« Nous étions très forts ici l’année dernière. Le rythme était vraiment bon à Singapour. J’espère donc que nous pourrons continuer à réaliser les mêmes performances que l’année dernière et voir où cela nous mènera. »
« Et nous avons été très compétitifs dans le deuxième relais la semaine dernière à Bakou. Nous nous sommes vraiment surpris nous-mêmes. »
« Ici avec Singapour, avec cette zone DRS supplémentaire, j’espère que la course sera légèrement meilleure. Cela ne va pas empirer les choses, c’est certain. Et peut-être que les dépassements seront possibles. Tout dépendra donc des qualifications. La clé, c’est de bien se qualifier le samedi, ce qui nous permettra d’être bien préparés pour la course. »
George Russell ressasse-t-il toujours son crash dans les derniers virages à Singapour, l’an dernier, alors qu’il visait la victoire ?
« Non, pas vraiment. Je n’y pense pas vraiment. Cela fait partie de la course, d’un circuit urbain. Si vous n’êtes pas concentré à 100 % à chaque tour, vous allez vous faire mordre. Et c’était une longue course. J’étais dans le dernier tour. Je pensais que la course était terminée. Et juste derrière moi, Lando, il a touché le mur. J’ai touché le mur. Et avant que je m’en rende compte, j’étais hors course. »
« Mais c’est comme ça que ça se passe, et ça ne va pas changer mon approche du tout au tout, comment je vais aborder ce week-end. On apprend de ce genre de choses. »
Après avoir impressionné aux alentours de la trêve, Mercedes F1 semble aujourd’hui marquer le pas. George Russell n’est cependant pas tout à fait d’accord…
« Les marges sont si minces. Nous avons tout de même réalisé de bonnes performances. Vous savez, nous nous sommes qualifiés troisième à Monza, quatrième à Zandvoort, et nous étions à un demi-dixième de la troisième place la semaine dernière à Bakou. Nous avons certainement manqué de performance et j’ai commis une erreur au départ de Monza, ce qui a eu un impact important sur le résultat de la course. »
« Mais c’est comme ça en ce moment. Une petite erreur et vous vous retrouvez trois, quatre, cinq positions plus bas dans le classement que vous ne l’auriez probablement été les autres années. »
Singapour, un défi extrême pour les pilotes
Si George Russell a perdu pied dans le dernier tour l’an dernier, c’est aussi parce que Singapour est la course la plus dure de l’année. Ou une des plus dures.
« Singapour et le Qatar sont de loin les courses les plus physiques. Je pense qu’ici, c’est un défi parce qu’il y a tellement de virages - assez implacables. Mais rien qu’avec l’humidité, vous dégoulinez de sueur dès que vous sortez, sans parler du fait que vous êtes enfermé dans une voiture de course pendant deux heures. »
« Singapour, en toute honnêteté, c’est probablement plus l’humidité que la chaleur. Mais lorsque nous conduisons ces voitures, les cockpits atteignent 50 degrés Celsius, et avec l’humidité, nous perdons presque quatre kilogrammes de fluides en une heure et demie de course. C’est un bon programme pour perdre du poids. »
« Et puis nous avons passé dix heures sur le vol de lundi, entre l’Azerbaïdjan et ici, pour nous habituer au changement de fuseau horaire, etc. Il n’est pas facile de se préparer de la meilleure façon possible. »
Singapour est même si difficile que les pilotes s’y préparent même longtemps à l’avance, poursuit George Russell.
« Je commence à m’y préparer, depuis en fait quelques mois. Dès les vacances d’été. J’ai repris l’entraînement la dernière semaine des vacances d’été, et ce n’est rien d’autre que de se préparer pour Singapour. Vous devez faire face à quelque chose de très différent, à savoir la chaleur. Dans d’autres sports, lorsqu’il fait très chaud, au football, il y a des pauses hydratation toutes les, je ne sais pas, 15 minutes, je crois, en Coupe du monde. Ou une fois par mi-temps, vous avez une pause de 15 minutes à la mi-temps pour vous réhydrater ou faire ce que vous voulez. Et nous, nous sommes évidemment en train de tout donner dans nos vêtements ignifugés, dans la voiture, pendant deux heures. C’est donc un véritable défi. »