Ces 5 dernières courses, George Russell a inscrit autant de points que Sergio Pérez, soit 16. Pourtant l’un pilote une Red Bull, et l’autre une Williams…
Cette série impressionnante, dont le point d’orgue a été bien sûr le podium de Spa, laisse pantois le principal intéressé lui-même – le futur pilote Mercedes qui, avant le Grand Prix en Turquie, n’en croit toujours pas ses yeux.
« Est-ce que je m’attendais à une telle série ? Je dirais catégoriquement non après la première course ou le premier test pour être honnête. »
« Évidemment, avant la saison, on espère toujours et on pense toujours qu’il y aura une amélioration par rapport à la saison précédente. Mais il est certain qu’après le test de Bahreïn et la course de Bahreïn, je ne pensais pas que ces statistiques auraient été possibles. »
George Russell semble avoir joué un grand rôle dans le développement de l’équipe depuis plusieurs années : mais le mérite revient d’abord aux ingénieurs et mécanos de Grove selon lui.
« Il y a beaucoup de choses pour lesquelles il faut remercier l’équipe, qui a pris beaucoup de bonnes décisions aux bons moments. »
« Si nous repensons à ces courses... Spa... c’était était évidemment humide, la semaine dernière en Russie, les conditions étaient très délicates tant en qualification qu’en course. A Budapest nous avons aussi commencé le Grand Prix en Intermédiaires. Ce n’est qu’à Monza que les conditions ont été plus stables, mais même là, nous avions le format de course sprint, donc les choses étaient encore différentes. »
« Nous avons fait un travail incroyable ces cinq dernières courses. Nous avons été au bon endroit au bon moment pour capitaliser sur ces moments. Nous avons également amélioré la voiture au fil du temps. »
« Nous l’avons mieux comprise et avons essayé certaines choses, et ça s’est avéré meilleur que ce à quoi nous nous attendions. Nous avons trouvé un peu de performance ici et là. »
Une autre occasion à Istanbul ?
Le Grand Prix de Turquie ce week-end pourrait peut-être constituer une autre occasion pour Williams de briller, dans des circonstances particulières : car si l’asphalte est toujours une patinoire comme l’an dernier, qui sait ce qui pourrait arriver...
George Russell espère-t-il donc un autre Grand Prix fou ?
« Ce n’était pas très agréable derrière le volant l’année dernière. Alors croisons les doigts pour que ce soit une meilleure expérience. »
« Mais c’est grâce à ce genre de week-ends que nous marquons des points. Du point de vue du plaisir pur, vous voulez autant d’adhérence que possible et que la voiture soit aussi maniable que possible. Mais si c’était le cas chaque week-end, nous ne marquerions probablement pas autant de points. Je suis donc prêt à relever le défi. Quoique nous aimerions tous penser que ce sera un peu mieux par rapport à l’année dernière. »