Depuis sa pige chez Mercedes au Grand Prix de Sakhir 2020, George Russell est sous le feu des projecteurs. Une attention qu’il gère bien, alors que sa saison chez Williams F1 est surveillée de près par les dirigeants de Mercedes.
"C’est définitivement une nouvelle expérience que de devoir gérer l’attention supplémentaire des médias" avoue Russell. "Je savais que cela viendrait avec le travail. Évidemment, il y a une différence entre toutes les courses qui ont précédé le Grand Prix de Sakhir et celles qui l’ont suivi."
"Mais j’ai été relativement bien préparé pour cela. Je n’ai jamais été jeté dans le grand bain ou en dehors de ma zone de confort. J’ai donc le sentiment que le processus d’apprentissage a été lent au cours de ces années. Je me sens assez à l’aise dans ce domaine."
"En tant que sportifs, on attend de vous d’excellentes performances sur la piste, puis on attend de vous que vous alliez devant la caméra et que vous soyez politiquement correct, ou charismatique, ou que vous montriez votre personnalité."
Il est parfois difficile de se contenir pour les pilotes face aux médias, après une contreperformance : "Si vous êtes dans une séance difficile, vous n’êtes pas censé montrer votre déception car cela montre une faiblesse."
"Nous sommes des pilotes de course et nous roulons en piste aussi vite que possible. C’est notre devoir numéro un. Le travail d’un avocat est de défendre n’importe quelle affaire du mieux qu’il peut, ou celui d’une personne travaillant dans un magasin de tenir la caisse. C’est leur seul devoir."
"Il y a tellement d’autres choses qui viennent avec le métier de pilote, et l’on attend de nous que nous gérions aussi bien cela que nous gérons notre travail principal. C’est très, très difficile et il y a eu beaucoup de cas récemment, où des pilotes ont attiré cette attention et cela a été négatif. Je pense que peu de personnes le comprennent."