George Russell s’est qualifié sixième du Grand Prix d’Emilie-Romagne. Le pilote Mercedes F1 est conscient que malgré les évolutions, son équipe n’arrive pas à faire revenir la W15 vers les avant-postes, mais il rappelle que tous les teams apportent des nouveautés.
"Tout le monde amène des évolutions chaque semaine. Aston Martin apporte une grosse évolution et a fait un pas en arrière, ça montre à quel point c’est difficile. McLaren a apporté une évolution et a fait un grand pas en avant" a déclaré Russell.
"Mon boulot est de garder les roues sur la voiture, et je pense que la sixième place était le maximum. J’ai fini le tour avec un sourire sur mon visage et je ne pense pas que l’on aurait pu faire mieux aujourd’hui" poursuit-il, jugeant qu’il sera impossible d’aller chercher McLaren en course.
"McLaren, non honnêtement. Je pense que McLaren a un rythme égal à Red Bull maintenant, ce qui est impressionnant. Sur les deux dernières courses, ils ont été au niveau, et c’est impressionnant de voir ce qu’ils ont accompli, donc on doit essayer de reproduire ce qu’ils ont fait."
Hamilton ne fait plus "de gros changements"
De son côté, Lewis Hamilton se sent bien au volant mais est un peu déçu de sa huitième place : "Cela a été une journée plus difficile qu’hier mais j’ai quand même apprécié. J’adore les qualifications. Le samedi est toujours une journée amusante mais ce samedi a été difficile pour moi."
"Pour la course, si ça reste comme ça, je ne sais pas. Notre voiture est sur le fil du rasoir. Nous faisons les plus petits changements d’une séance à l’autre, en essayant de ne pas faire les gros changements que nous avons faits dans le passé."
"C’était vraiment bien hier, les améliorations étaient très bien en piste. On manquait d’appui sur le train arrière par rapport à hier lors des Libres 3, puis lorsque nous avons débuté les qualifications, l’arrière était beaucoup plus lâche encore que lors des séances précédentes !"
"Tout ce que vous pouvez faire, c’est essayer de le combattre lorsque vous êtes en piste. Les températures finissent par devenir plus chaudes au cours du tour, donc la voiture glissait davantage et une fois arrivé au dernier virage, la voiture est très différente. C’est un phénomène qui démontre que notre fenêtre d’exploitation reste trop minime."